BOVIS François

François Bovis commença à militer à Marseille, vers 1900, sur le plan syndical et, en 1910, il appartenait au syndicat des PTT de la région marseillaise qui couvrait une dizaine de départements, affilié à l’union fédérale des syndicat CGT des ouvriers des PTT. En 1913, il fut élu représentant du personnel titulaire au conseil de discipline régional de Marseille, pour le groupe des ouvriers. Devenu chef d’atelier en mars 1922, il fut élu représentant de ce personnel au conseil de discipline régional.

En 1922, F. Bovis était secrétaire régional (16e région CGT) et le demeura jusqu’en 1938. Il fut un temps également secrétaire du Cartel des services publics des Alpes-Maritimes. Enfin il appartint au comité national de l’Union générale des services techniques des PTT (confédérée), et de la Fédération postale cofédérée. De 1926 à 1929, il fut secrétaire général de l’Union Départementale CGT des Alpes-Maritimes. En mars 1929, il démissionna de ce poste, ayant été élu conseiller municipal de Nice. Il continua cependant à militer syndicalement dans sa profession, prenant la parole dans des réunions et des meetings, comme Le 27 janvier 1930, dans meeting des services techniques des PTT à Marseille. Les 20 et 21 octobre 1936, il participa au Conseil de la fédération postale réunifiée, tenu à Palais de la Mutualité à Paris. A partir de cette époque qui coïncide avec la parution du journal Syndicats., il apporta son soutien à ce journal, et à sa tendance. F. Bovis fut un temps trésorier de la section socialiste SFIO de Nice.

En 1938, Bovis prit sa retraite ; il était alors conducteur principal de travaux aux PTT.

Le 10 décembre 1939, il fut réélu à l’unanimité, les communistes exclus ayant été éliminés, secrétaire général de l’UD des Alpes-Maritimes. Le gouvernement de Vichy le désigna « pour représenter les milieux ouvriers » au conseil municipal de Nice.

En 1941, F. Bovis présidait le groupe départemental des « Amis de Au Travail ».