BOYER Louis, Victor, Pierre

Fils d’un ouvrier de l’Arsenal maritime de Toulon, Louis Boyer ne reçut aucun sacrement religieux. Après l’École normale d’instituteurs de Draguignan, qu’il avait préparée à l’école primaire supérieure Martini à La Seyne, il effectua son service militaire en Allemagne. Il fut nommé instituteur à La Seyne, puis, en octobre 1930, à Saint-Tropez.

Membre du Syndicat national des instituteurs et du Parti communiste depuis 1936, il siégeait régulièrement aux réunions du bureau de l’Union locale CGT à partir du 15 mars 1938 comme invité. Il fut notamment chargé de l’organisation des loisirs le 5 janvier 1939. Élu membre du bureau de l’Union locale au congrès du 28 mai 1939, il était responsable de la bibliothèque et des loisirs.

Mobilisé à Antibes (Alpes-Maritimes) au début de la guerre, il fut arrêté, le 21 janvier 1941. Envoyé au centre de séjour surveillé de Saint-Paul d’Eyjeaux (Haute-Vienne), il fut par la suite transféré en Algérie (Djelfa et Bossuet).

Boyer se maria à Antibes (Alpes-Maritimes) en septembre 1940. Le couple n’eut pas d’enfant.

À la Libération, membre du Parti communiste français, Boyer fut candidat aux élections municipales sur la liste « d’union ouvrière, paysanne et démocratique », le 26 avril 1953. Il militait surtout dans l’association France-URSS.

Directeur d’école, puis directeur du cours complémentaire de Saint-Tropez jusqu’au début des années 1960, correspondant du syndicat dans le canton, membre du conseil syndical de la section départementale du SNI, renouvelé au conseil syndical en décembre 1947, militant dans le bureau de l’union locale CGT, Louis Boyer, candidat sur la liste "Unité d’action et CGT", fut battu lors du renouvellement de décembre 1949 du conseil syndical. Il figurait par la suite régulièrement sur les listes minoritaires lors des élections au conseil syndical : 1952 ("liste CGT"), 1954, liste "d’union et d’action présentée par les Cégétistes", 1956 ("Liste Brun pour un syndicalisme agissant"), en 1958, en 1960 (Listes "pour l’unité, la démocratie et l’efficacité du syndicat").