ROCHEREAU André
Par Louis Botella
Employé ; syndicaliste CFTC du Maine-et-Loire.
Lors de l’assemblée générale du 6 mars 1926, André Rochereau fut élu au conseil du syndicat catholique des employés de l’Industrie et du Commerce d’Angers, affilié à la CFTC.
En mars 1928, André Rochereau devint le président de ce syndicat. Avec Raymond Bougis, il intervint auprès du patronat local pour la création d’une commission mixte employeurs et salariés pour l’examen des revendications du personnel, notamment celles relatives à l’instauration de la "semaine anglaise" (semaine de travail en 5 jours et demi, 12 jours de congés payés, pause de 2 heures à midi pour le déjeuner, améliorations des conditions de travail et d’hygiène...
André Rochereau démissionna, en juin 1932, de sa fonction de président de son syndicat.
Au plan interprofessionnel, il fut élu, en septembre ou octobre 1929, président de l’Union départementale CFTC du Maine-et-Loire. Par la suite, il fut remplacé dans ce poste par Raymond Bougis.
Lors du congrès confédéral de la CFTC, au printemps 1931, André Rochereau fit partie de la commission de vérification des mandat.
Par Louis Botella
SOURCES : Le Messager syndical, organe mensuel de l’Union des syndicats chrétiens de l’Union régionale Ouest, juillet 1928, mars, avril, octobre 1929, août 1930 (CHT Nantes). — — Circulaire CFTC puis Syndicalisme chrétien, organe de la CFTC, juin-août 1930, juin-juillet 1931 (CODHOS, BNF Gallica). — Raymond Bougis in Histoire du syndicalisme chrétien en Anjou, titre originel Contribution à l’histoire du syndicalisme chrétien en Maine-et-Loire, Angers 1971 (Arch. familiales et Arch. du Diocèse d’Angers, cote 6 K 10, document annoté et transmis en mars 2019 par Jean-François Jolly, Jean-Noël Jolly et Luc-Henri Jolly, petits-fils de Raymond Bougis.