BOIRON Louis

Fils d’Ernest-Marie Boiron, bimbelotier décoré de la médaille du Tonkin, et de Marie-Augustine Dhaussy, couturière, Louis Boiron fut élu en février 1924 secrétaire aux procès-verbaux de la Chambre syndicale typographique lyonnaise, délégué adjoint à l’Union syndicale du Livre (renouvelé en 1925 et 1926). Il assuma diverses responsabilités dans le syndicat jusqu’en mai 1945 où il était réélu syndic, secrétaire aux procès-verbaux en 1925, 1926 et 1927, membre de la commission de contrôle en 1935 et 1937. En 1939, avant sa mobilisation, il assiste aux réunion du Comité (mai, juin, juillet) sans spécification de responsabilités particulières.
Dès le 7 juillet 1939, le syndicat prit des dispositions particulières pour assurer la continuité de son fonctionnement dans la période sombre qui s’annonçait. Dès lors, les responsabilités individuelles n’apparaissaient plus dans les procès-verbaux de réunion du Comité, certaines activités non plus d’ailleurs, jusqu’en mars 1945. Car la direction du syndicat était très impliquée dans le combat de la Résistance, comme le révéla le témoignage de Charles Roupioz relevé par Paul Chauvet, à propos de la « courageuse équipe de typos » du Lyon-Républicain « l’un des titres les plus collaborateurs de Lyon ». Parmi les noms cités, celui de Louis Boiron.
Il demeurait rue Dugesclin en 1945.
Il s’est marié en 1918 à Lyon (5e arr.) avec Eugénie Marthe Leynaud. Il s’est remariéen 1943 à Lyon (3e arr.) avec Augustine Constance Angonne.