Né le 3 novembre 1925 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), mort le 21 février 2003 à Milly (Loiret) ; ouvrier tôlier ; syndicaliste et communiste.
Jean Braire adhéra aux Jeunesses communistes en septembre 1938 et y milita activement. Il participa à la Résistance dans les rangs des FTP, continuant son combat armé sur le front de l’Atlantique jusqu’au 8 mai 1945. Revenu à la vie civile, membre du Parti communiste depuis 1942, il créa des sections de l’Union des jeunesses républicaines de France à Batz-sur-Mer et au Croisic (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) avant de partir travailler aux usines Salmson de Boulogne-Billancourt (Seine), où, délégué CGT, il dirigea les grandes grèves de 1948. Secrétaire du comité d’entreprise, il fut licencié en novembre 1949 pour avoir organisé une grève jugée « politique ». Il s’installa et travailla dans le XIIIe arr. de Paris. Il milita aux côtés d’André Marty, assurant le secrétariat de la section des quartiers Maison-Blanche-Croulebarbe du Parti communiste à partir de 1950 et celui de l’Union locale CGT à partir de septembre 1955. Il accéda à la fonction de secrétaire général permanent de la Bourse du Travail de Paris en janvier 1963, fonction qu’il exerça jusqu’à fin 1982.
Jean Braire participa en 1962, avec Jacques Duclos, à la reconstitution de l’Association des Amis de la Commune de Paris dont il assura le secrétariat et la direction de sa revue (Revue d’histoire de la Commune), puis la présisdence d’honneur. Il s’était marié le 23 février 1947 à Paris XIIIe arr., avec Joséphine Monot, militante syndicale, conseillère prud’homme en 1972, dont il eut deux fils : Serge et Patrick. Il est chevalier de la Légion d’honneur (28 décembre 1982).
Il s’était retiré dans le Loiret où il mourut et fut incinéré à Milly.
ŒUVRE : Sur les traces des communards, guide de la Commune dans le Paris actuel, Éditions de l’Atelier, 1982.
SOURCES : Renseignements fournis par Jean Braire à J. Maitron. — L’Humanité, 25 février 2003.