MARCOUL Maurice, Élie, Gabriel

Ce gardien de la paix, affecté à La Seyne, faisait partie du groupe Résistance police. Il avait averti les requis au STO. Il avait participé aussi au réseau de renseignement américain de Fred Brown dont le principal contact local était le chef de la police judiciaire de Toulon.

Maurice Marcoul participait à la libération de La Seyne. Un drapeau tricolore avait été dressé sur le commissariat. Les policiers, qui croyaient que la Wehrmacht avait évacué la ville, avaient fait prisonniers trois soldats allemands. Mais une patrouille descendit du Fort Napoléon, sur les hauteurs de la ville, pour les délivrer. Le commissariat fut cerné vers 17 heures 30, le 21 août. Plusieurs résistants qui se trouvaient à l’intérieur purent fuir. En revanche, trois policiers et un FFI restèrent bloqués. Des tirs furent échangés, le commissariat prit feu, l’un des policiers, Jean Franceschini fut grièvement blessé à la fenêtre, tandis que les deux autres policiers, Maurice Marcoul et Jacques Brès s’étaient réfugiés sur les toits. Après s’être rendus, les trois policiers furent fusillés, tandis que le FFI était libéré.

Une plaque à leur mémoire fut apposée à l’emplacement de l’Hôtel de police au n°4 du boulevard du Quatre-septembre par l’Amicale de la police seynoise.
Homologué FFI, il reçut la mention de « Mort pour la France. »