HUON Amédée, François

Par Jean-Marie Guillon

Né le 18 septembre 1922 à Ivry-sur-Seine (Seine), abattu le 2 janvier 1944 à Signes (Var) ; pompier ; maquisard FTPF.

Fils d’Amédée Huon, laboureur, et de Louise Jeanne Simon, ménagère, Amédée Huon, originaire de la région parisienne, pompier à Paris, a rejoint les maquisards FTP du camp Faïta/1e Cie FTP de Provence. Il faisait partie du détachement Guy Môquet (ou Marat selon d’autres sources) qui stationnait non loin de Toulon, à la ferme Limattes, sur la commune de Signes.
Il fut abattu avec huit autres de ses camarades et le berger qui les aidait lors de l’attaque du camp, le 2 janvier 1944, par la Wehrmacht.
Les obsèques des victimes du massacre furent suivies le 5 janvier par une grande partie de la population du village.
Outre la tombe collective qui se trouve au cimetière de la commune, deux stèles ont été érigées en leur mémoire en 1945, l’une sur les lieux du drame, une autre à la sortie de Signes.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article177760, notice HUON Amédée, François par Jean-Marie Guillon, version mise en ligne le 18 janvier 2016, dernière modification le 18 janvier 2021.

Par Jean-Marie Guillon

Amédée Huon
Amédée Huon
SOURCE : Arch. privées (Amédée Huon en compagnie de Pierre Valcelli)

SOURCES : Arch. dép. du Var Cour de justice de Toulon. — Archives ANACR Var. — Témoignages. — Louis Gazagnaire, Le peuple héros de la Résistance. Témoignages de patriotes de Provence, Paris, Éditions sociales, 1971. — Jean-Marie Guillon, “ De la mort de maquisards au souvenir de la Résistance. Signes (Var), 2 janvier 1944-2 janvier 2006 ” in G. Buti et A. Carol dir., Comportements, croyances et mémoires, Europe méridionale XVe-XXe s., Aix-en-Provence, PUP, 2007, p. 261-271. — État civil.

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