FUENTES Floréal

Originaire de Carcès (Var), ouvrier agricole, Floréal Fuentès appartenait à une famille d’origine espagnole de cinq enfants installée en France aux alentours de la Première Guerre mondiale. Il aurait été arrêté le 13 juillet 1939. Il s’agit peut-être d’une confusion avec son père, Manuel Fuentès, mineur de bauxite, condamné alors à six mois de prison pour infraction à un arrêté d’expulsion datant de 1937, puis interné au camp du Vernet. Floréal Fuentès aurait adhéré aux FTP en décembre 1943. Il rejoignit les FTP dans les Basses-Alpes, à Montagnac, le 11 juin 1944, en compagnie d’au moins un camarade de son village, Gabriel Unia (voir ce nom), qui redescendit dans le Var pour faire venir de nouvelles recrues. Ce groupe fut abattu par les Allemands le 14 juin à Saint-Martin-de-Bromes (Basses-Alpes). Floréal Fuentès fut affecté à la 18e compagnie à Sainte-Croix-du-Verdon (Basses-Alpes). Il fut fait prisonnier lors de l’attaque de la concentration FTP qui se trouvait là, le 11 août 1944, et conduit en camion avec 9 autres camarades depuis le quartier de La Fuste jusqu’aux Fabre, sur la commune de Montagnac, où ils furent abattus. Son corps martyrisé fut transféré à Carcès le 2 septembre et inhumé au cimetière
Il avait également un frère maquisard.
Son père, Manuel Fuentès, né le 11 juin 1881 à Conquista (Espagne, province de Cordoue), mineur de bauxite, avait été condamné à six mois de prison par le tribunal correctionnel de Draguignan le 19 juillet 1939 pour infraction à un arrêté d’expulsion datant de 1937. Il avait été condamné à Marseille en février 1917 à trois mois de prison pour port d’armes prohibées. Interné au fort Sainte-Catherine à Toulon (Var) le 8 janvier 1940, il avait été transféré au camp du Vernet (Ariège).