Par Daniel Grason
Né le 22 mai 1904 à Auxerre (Yonne), mort le 25 août 1944 à l’hôpital Necker à Paris (XVe arr.) ; monteur-mécanicien ; résistant des forces françaises de l’intérieur (FFI).
Alexandre Druhot était le fils d’Alfred et de Fanny Françoise Schmitt. Divorcé en premières noces de Yvonne Maïda Bastard et époux en secondes noces de Marie Juliette Martin, il vivait 20 rue de la Comète à Paris (VIIe arr.) et exerçait le métier de monteur-mécanicien. Il entra dans la Résistance aux FFI du 7e arrondissement secteur Sud, où ses services furent homologués à compter du 6 juin 1944.
Mortellement blessé par balles le 25 août 1944, vers douze heures, devant le 19, avenue de Tourville, lors des combats de la Libération et l’assaut contre l’école militaire et transporté à l’hôpital Necker, il y décéda le jour même.
Son acte de décès fut dressé le 29 août 1944, sur la déclaration de sa seconde épouse.
Il obtint la mention « Mort pour la France » par décision du Secrétaire général aux Anciens combattants en date du 4 janvier 1945, mention portée sur l’acte de décès le 16 janvier suivant et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur une plaque commémorative à sa mémoire, avenue de Tourville et sur les plaques commémoratives de la mairie de Paris, à Paris (VIIe arr.)
Sa photographie figure dans le Mémorial Genweb mais elle est la propriété de son auteur et ne peut être reproduite.
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. BA 1801, BA 1819, CB 57.56 (commissariat Saint-Lambert).— Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 173784 (nc) ; SHD, Vincennes, GR 16 P 193369 (nc) et GR 19 P 75/80 page 65.— La Libération de Paris Mystère à l’École militaire.—’État civil (acte de décès n° 1274).