CHAPELLE Charles

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Fils d’un menuisier, et d’une modiste, Charles Chapelle exerça aussi le métier de menuisier dans sa ville natale. Il milita au cercle d’études sociales La Raison de Fumay fondé en 1891, affilié à la Fédération des Travailleurs socialistes des Ardennes et au POSR.

Aux élections municipales de mai 1896, Charles Chapelle fut élu sur la liste présentée par le POSR à Fumay. Il devint premier adjoint au maire Lambert-Hamaide en avril 1897 et occupa cette fonction jusqu’en 1904. Le 11 juillet 1896, le conseil municipal de Fumay se prononça pour la laïcisation de l’école communale des filles ; au retour à son domicile, Chapelle fut pris à partie par des manifestants cléricaux qui le huèrent et l’insultèrent.

Charles Chapelle fut membre de la commission d’organisation et participa au 6ème congrès national des conseillers municipaux socialistes de France et des colonies qui se tint du 30 octobre au 1er novembre 1898 à Fumay. Le 20 novembre suivant, il était à Nouzon au côté du maire Grisard*, Maily-Camion* maire de Vrigne-aux-Bois, Mélin* maire de Braux, Moreau* maire de Château-Regnault et Beaufey* conseiller municipal de Charleville pour accueillir Jaurès, Clément et Hamelin venus inaugurer un dépôt de bouteilles de la Verrerie ouvrière d’Albi.