Par Jacques Girault
Né le 17 septembre 1905 à Perrecy-les-Forges (Saône-et-Loire), mort le 21 juillet 1993 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; instituteur ; militant socialiste SFIO ; militant du SNI.
Philippe Brédillet était le fils d’un journalier devenu mineur de fond. Ses parent le firent baptiser et l’envoyèrent au catéchisme. Il fréquenta l’école primaire supérieure de Montceau-les-Mines, avant d’entrer, en 1923, à l’École normale d’instituteurs de Mâcon. Il exerça comme instituteur à Bourgneuf-Val-d’Or.
Il se maria exclusivement civilement en août 1929 au Creusot (Saône-et-Loire).
Après avoir été membre de la Fédération unitaire de l’enseignement et du Groupe de jeunes, il resta en bons termes avec ses anciens camarades, et rejoignit le Syndicat national des instituteurs en 1930. Il entra au conseil syndical en 1937, fut responsable du bulletin et devint secrétaire général de la section départementale (août 1939-avril 1940). Il avait créé une coopérative scolaire en 1929. Il présidait depuis 1933 le premier groupe de l’Ecole moderne appliquant les méthodes de Célestin Freinet.
Philippe Brédillet adhéra au Parti socialiste SFIO en 1926 et devint secrétaire de la section locale, responsabilité qu’il occupa jusqu’en 1937. Se considérant comme pacifiste, il approuvait les analyses générales de la direction du SNI. Il fut mobilisé en avril 1940.
A la Libération, Brédillet conserva sa responsabilité de secrétaire général de la section du SNI et l’était encore en octobre 1947. Retiré à Châtenay-le-Royal (Saône-et-Loire), il fut candidat aux élections municipales en 1971 sur une liste de gauche.
Par Jacques Girault
SOURCES : Presse syndicale. — Renseignements fournis par l’intéressé.