LENGLET Louis

Louis Lenglet exerçait le métier d’ouvrier carrossier avant d’installer un atelier au 16 de la rue Thiers à Mézières. En 1889, il militait au cercle d’études sociales L’Etincelle affilié à la Fédération des Travailleurs socialistes des Ardennes et à la FTSF. A l’origine de la création du cercle Le Progrès de Mézières en 1896 affilié au POSR, il en devint le secrétaire en 1900. Il occupait toujours ce poste en 1905 lors de son adhésion au Parti socialiste SFIO des Ardennes.

Louis Lenglet fut aussi un coopérateur. En 1895, il participa à la création de la société coopérative de production L’Association ouvrière de l’Imprimerie et siégea à son conseil d’administration.

Le 6 décembre 1903, Louis Lenglet se présenta à l’élection partielle, pour le Conseil d’arrondissement, dans le canton de Mézières : il fut élu au premier tour en recueillant 1768 voix sur 6176 inscrits et 3316 votants. Il perdit son siège le 28 juillet 1907, avec 1826 voix sur 6909 inscrits et 4065 votants.

A l’occasion de l’élection du 24 juillet 1910 pour le Conseil général, Louis Lenglet se porta candidat à la succession du conseiller socialiste SFIO Albert Poulain qui ne se représentait pas dans le canton de Mézières. Il ne reçut pas l’investiture de la fédération socialiste des Ardennes qui lui préféra Martin Cacheleux*, maire de Mohon. Il n’accepta pas cette décision et se présenta comme candidat dissident : il obtint 307 voix sur 7196 inscrits et 4516 votants contre 2448 voix à Cacheleux qui fut élu.