THOMAS Jacques, René

Par Jacques Girault

Né le 5 mai 1935 à Neuilly (Seine/Hauts-de-Seine) ; professeur ; militant syndicaliste du SNES ; militant communiste en Isère puis dans le Val-de-Marne.

Jacques Thomas manifestant avec son épouse en 2015
Jacques Thomas manifestant avec son épouse en 2015

Fils de Gérard Thomas, avocat communiste, et d’une bibliothécaire, également communiste, Jacques Thomas signalait dans les « biographies » remplies en 1960 et en 1964, qu’il était le neveu d’Édith Thomas, archiviste, qui avait été exclue du Parti communiste français en 1949, pour « trotskisme », selon le qualificatif qu’il employait. Élève du lycée Champollion à Grenoble (Isère) de 1946 à 1954, bachelier, il commença des études supérieures à la faculté des sciences de Grenoble jusqu’en juin 1958, en étant élève-professeur à l’Institut préparatoire aux enseignements de second degré. Il quitta Grenoble à la fin de l’année universitaire 1959-1960. Entré au centre pédagogique régional de Paris, reçu au certificat d’aptitude au professorat l’enseignement public de second degré) (CAPES) de sciences physiques en 1961, il fut nommé professeur certifié de physique-chimie au lycée Adolphe Chérioux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) en mars 1963, où il accomplit toute sa carrière jusqu’à sa prise de retraite en 1995.

Jacques Thomas, étudiant, se maria en juillet 1958 à Grenoble avec Catherine Gary-Bobo, étudiante devenue assistante de faculté au début des années 1960, puis maître de conférences à l’Université de Paris XI (Orsay), fille d’un professeur retraité à l’École des Arts et Métiers, communiste, et d’une adjointe d’enseignement, sympathisante communiste. Le couple encore étudiant eut deux enfants, résida à la cité universitaire d’Antony (Seine/Hauts-de-Seine) à partir de 1960 et militait dans l’Association des étudiants de la résidence universitaire.

Il accomplit son service militaire de septembre 1961 à mars 1963 au 1er régiment d’artillerie de marine à Melun (Seine-et-Marne), avec le grade de brigadier. Père de deux enfants, il ne partit pas en Algérie.

Jacques Thomas adhéra en octobre 1954 à l’Union nationale des étudiants de France, puis au Syndicat national de l’enseignement technique, alors qu’il était au CPR. À partir d’octobre 1963, il était le secrétaire de la section syndicale (S1) du lycée technique Adolphe Chérioux. Il fut membre du SNES à partir de la fusion de 1966.

Après avoir rejoint l’Union de la Jeunesse républicaine de France en 1950 puis le PCF à Grenoble en octobre 1953, il fut secrétaire d’une cellule de la faculté d’octobre 1955 à février 1956. Il intégra l’Union des étudiants communistes, à sa création, en octobre 1956 et fut secrétaire d’un cercle de 1956 à 1958. Secrétaire du comité de ville de Grenoble des Jeunesses communistes en 1957-1958, il entra au comité national et au bureau national de l’UEC en 1958-1959.

Militant communiste, Jacques Thomas était secrétaire d’une cellule à Montrouge en 1960-1961, puis à nouveau en 1963-1964 où il habita jusqu’en 1987. A Montrouge, il participait seulement à la tenue du poste de vente de l’Humanité-Dimanche. Membre de la cellule communiste Paul Armangot, regroupant les militants de son lycée et de l’École départementale de Vitry, de 1963 à 1995, responsable de son comité de diffusion de l’Humanité, il était membre du secrétariat de la section communiste de Vitry-Plateau, responsable de l’organisation, à partir de 1965. Il suivit l’école centrale du PCF en 1965 puis fut membre du comité de la nouvelle fédération communiste du Val-de-Marne de 1966 à 1970. Après 1995, toujours membre du comité de la section communiste de Vitry jusqu’en 2000, il continuait à être un des animateurs de la vie du PCF sur le Plateau. Il était secrétaire départemental de l’Amicale des Vétérans du PCF et membre de son bureau national.

Jacques Thomas avait milité au conseil de parents d’élèves de la FCPE à Montrouge et participait à l’activité du Mouvement de la Paix à Vitry.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article178526, notice THOMAS Jacques, René par Jacques Girault, version mise en ligne le 11 février 2016, dernière modification le 5 mai 2022.

Par Jacques Girault

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Jacques Thomas manifestant avec son épouse en 2015

SOURCES : Archives du comité national du PCF. — Renseignements fournis par l’intéressé.

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