KAFANTARIS Jacques

Fils de Sylianos (Stelios d’après l’acte de naissance) Kafantaris, tailleur, et de Marina Maronitou, ménagère, d’origines grecques, Jacques Kafantaris vivait chez ses parents 19 rue Guénégaud à Paris (VIe arr.).
Le 20 août 1944 à bord d’une ambulance qui avait été prise aux Allemands, en compagnie de Mesmin Furster, F.F.I. du groupe du pont Neuf, et de Jean Battut, seize ans, Jacques Kafantaris patrouillait aux environs de l’École Militaire.
Un convoi allemand intercepta l’ambulance, Mesmin Furster s’échappa. Jacques Kafantaris et Jean Battut furent emmenés dans la cour de l’École Militaire, et exécutés.
Le 25 août 1944 en fin d’après-midi, la garnison allemande de l’École militaire, assiégée par les FFI et un détachement de la 2e DB du général Leclerc capitula. Son cadavre fut alors découvert sommairement enterré dans l’enceinte de l’école où il avait sans doute été exécuté.
Les parents et Nicolas Kafantaris, frère de la victime reconnurent son corps, le 28 août l’acte de décès était enregistré à la mairie du VIIe arrondissement.
Le 30 août 1944, Nicolas Kafantaris, frère de Jacques, accompagné de Mesmin Furster relataient les faits au commissariat des Invalides. Le corps de Jacques Kafantaris fut exhumé, puis réinhumé dans la 40e division du carré militaire du cimetière parisien de Bagneux (Seine, Hauts-de-Seine).
Le ministère des Anciens combattants lui attribua la mention « Mort pour la France » le 25 avril 1945, et l’homologua F.F.I. Une plaque apposée à l’intérieur de l’École Militaire près de l’amphithéâtre Foch rappelle les deux exécutions.
À gauche du texte, une Croix de Lorraine et à droite F.F.I.
« Jacques Kafantaris Jean Battut
Morts pour la France
À l’âge de dix-huit et seize ans
Dans les combats de la Libération. »