CHOFFAT André [Louis, Albert, André]

Fils de Léon (1874-1958) et de Lea Brischoux (1873-1942), André Choffat était, à l’âge de 15 ans, apprenti maçon à Mathey. A partir de 1933, il était polisseur d’outils (ouvrier spécialisé) aux Ets Peugeot à Pont-de-Roide.

Appartenant à la classe 1933, André Choffat devança l’appel et s’engagea comme volontaire pour 18 mois le 28 juillet 1931par devant l’Intendant militaire de Belfort au titre du 5ème Régiment de Tirailleurs Algériens (RTA). Il arrive au corps le 3 août 1931.

André Choffat devint, lors de sa création officielle le 20 juillet 1936 (une autre source indique la date du 10 août 1936), le secrétaire de la section de Villars-sous-Dampjoux du syndicat CFTC des métaux du Pays de Montbéliard. Cette section regroupa alors 32 adhérents dont 13 femmes.

Le 27 août 1939, il fut rappelé sous les drapeaux et affecté au 8e régiment de tirailleurs marocains (RTM). Il fut fait prisonnier le 10 juin 1940 dans la Somme. Prisonnier de guerre de 1940 à 1945, il était interné au Stalag VI H à Arnoldsweiler (Düren) en Rhénanie-Nord-Westphalie puis au Stalag VI G à Bonn Duisdorf. Il fut libéré le 1er mai 1945 et rentra en France. Il fut alors démobilisé le 19 septembre 1945.

Réformé à 100% et atteint par la tuberculose, il décéda des suites de sa captivité le 10 décembre 1948.

André Choffat s’était marié le 9 septembre 1933 à Pont-de-Roide avec Thérèse Juillerat (1912-1993), laborantine chez Peugeot, à Pont-de-Roide puis à Valentigney (Doubs). Le couple eut deux enfants :, André (1934-1996) et Jean-Marie (1939).

Il était le neveu d’Eugène Bussières, également syndicaliste CFTC dans le Doubs.