BRESSON Henri, Hippolyte

Par Jacques Girault

Né le 31 mars 1920 à Saint-Broing-les-Moines (Côte d’Or), mort le 12 novembre 2003 à Auxerre (Yonne) ; instituteur ; militant syndicaliste du SNI et communiste en Côte-d’Or.

Henri Bresson était le fils d’un maréchal-ferrant sympathisant communiste. Ses parents le firent baptiser et l’envoyèrent au catéchisme. Après avoir obtenu le brevet élémentaire à l’école Hippolyte Fontaine à Dijon en 1936, puis le brevet supérieur à l’école primaire supérieure de Sens (Yonne) en 1939, il s’engagea pour la durée de la guerre en septembre 1939. Démobilisé, il devint instituteur dans diverses communes de la Côte-d’Or : Crépand (janvier 1941-juillet 1942), Montbard (1942-1958), l’école Montmuzard à Dijon (1958-1966) avant de devenir directeur de l’école des Aiguisons à Quétigny de 1966 à sa retraite en 1977.

Remobilisé dans l’aviation comme sergent radio (avril-octobre 1945), il se maria religieusement à l’église en avril 1941 avec Huguette, Louise, Solange Fleury, institutrice, communiste après la guerre. ils ne firent pas baptiser leurs enfants.

Membre des Jeunesses communistes depuis 1936 ou 1937, Henri Bresson fit partie d’un groupe armé des Forces françaises de l’Intérieur près d’Athée en 1944 (il ne fut pas homologué). Il adhéra au Parti communiste français en 1946. Membre du Syndicat national des instituteurs depuis 1945, il adhéra aussi à la FEN-CGT à partir de 1948 et exprima son mécontentement après la décision du Bureau politique du PCF invitant, en janvier 1954, les instituteurs communistes à ne plus militer qu’au SNI.

Henri Bresson, membre du bureau de la section communiste en 1956 de Montbard, fut proposé pour suivre le stage des instituteurs en septembre 1956. Mais en raison de la maladie de sa fille, il ne put venir. Il fut donc autorisé à suivre le stage du 8 au 21 septembre 1957. Les responsables, constatant qu’il militait « peu dans le syndicat », lui conseillèrent de s’« orienter vers la population ». Secrétaire de la section communiste de Montbard, il était alors conseiller municipal de Montbard jusqu’en 1958.

En 1959, il aida à reconstituer le Secours populaire dans son quartier de Dijon. Il fut désigné par la conférence fédérale en 1959 pour siéger à la commission fédérale de contrôle financier. Puis il entra au bureau fédéral en 1961 où il resta jusqu’en 1965, retrouvant le seul comité fédéral « en raison de ses tâches et de son état de santé ». Il le quitta l’année suivante en raison de son mauvais état de santé. En outre, il fut secrétaire de la section communiste Dijon-Est depuis 1962. Toutefois il conservait le secrétariat départemental du Mouvement de la Paix auquel il avait accédé en 1964 après avoir été membre de son bureau depuis 1961.

À partir de 1970, il figurait sur la liste des militants appelant à voter pour les candidats « Unité et action » au bureau national du SNI. Il participait aux réunions du conseil syndical élargi de la section départementale à la fin de 1971. Il devint le secrétaire-trésorier cantonal pour le secteur Dijon-Est et rural en octobre 1972.

Toujours membre du PCF, adhérent du SNUIpp-FSU, il fut inhumé enterré civilement. Il était marié et père de deux filles.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article17870, notice BRESSON Henri, Hippolyte par Jacques Girault, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 18 octobre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. du comité national PCF. — Renseignements fournis par D. Perron et par la veuve de l’intéressé.

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