VARNIER Alphonse, Louis

Par Daniel Grason

Né le 18 août 1900 à Metz (Moselle), tué au combat le 26 août 1944 à Neuilly-sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine) ; membre de la Défense passive ; F.F.I.

Fils de Alphonse François Vernier, aubergiste, et de Marie Royer, Alphonse Vernier s’était marié le 7 novembre 1925 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) avec Marie Suzanne Chotel.

Dès le 19 août 1944 la tension montait à Neuilly-sur-Seine, située près du Bois de Boulogne plusieurs garnisons de plusieurs milliers d’hommes y stationnaient. Feldkommandantur, Feldgendarmerie, police de sécurité et du renseignement de la SS (Sipo-SD) dirigée par Karl Boemelburg, commandant SS-Sturmbannführer étaient sur place. Un rapport de force inégal tant que les armées alliées n’étaient à Paris.
L’aspiration à la liberté était la plus forte, Alphonse Varnier Chef d’îlot du 16e secteur de la Défense passive prit-il part aux premiers combats pour la prise de la mairie de Neuilly-sur-Seine ? Ces jours-là, il y eut dix-neuf morts, combattants et victimes civiles. Alphonse Varnier mourut le 26 août 1944, tué au combat dans des circonstances inconnues.
Dans le hall de la mairie de Neuilly-sur-Seine les noms de ceux qui participèrent aux combats ont été gravés dans le marbre, dont celui d’Alphonse Varnier : « Morts pour la France au cours des combats de la Libération. Période du 19 au 25 août 1944 ».
Son nom a été inscrit sur le monument de la Défense passive au cimetière du Montparnasse à Paris (XIVe arr.), et sur la liste aux côtés des policiers morts pour la Libération de Paris au Musée de la police 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris (Ve arr.).
Le ministère des Anciens combattants attribua la mention « Mort pour la France » à Alphonse Varnier, et l’homologua F.F.I.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article178740, notice VARNIER Alphonse, Louis par Daniel Grason, version mise en ligne le 22 mars 2016, dernière modification le 19 avril 2020.

Par Daniel Grason

SOURCES : SHD, Caen AC 21 P 166494. — « Au cœur de la Préfecture de Police : de la Résistance à la Libération, la Défense passive », Philippe Gesret, 2011. — Site internet « La Libération de Paris » de Gilles Primout. — Site internet GenWeb. — État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable