THOMAS Rubens, Victor, Louis, Ambroise, Basile, Eugène, Joseph

Fils d’un musicien dans l’armée, Rubens Thomas, licencié ès lettres, devint professeur de collège. Il enseigna à Barcelonnette (Basses-Alpes/Alpes-de-Haute Provence) avant d’être nommé à Figeac (Lot) puis à Draguignan (Var) où il termina sa carrière au milieu des années 1930. Il se maria en mars 1910 et eut deux enfants.

Ancien combattant de la Grande Guerre, Rubens Thomas présidait dans les années 1930 l’association varoise des anciens combattants.

Militant de la Fédération générale des fonctionnaires, il présidait des réunions organisées dans la CGT à Draguignan au début des années 1930.

Politiquement, Rubens Thomas avait soutenu André Berthon, conseiller général communiste de Saint-Tropez, entré dans la dissidence à la fin des années 1920.

Mais son activité était plus importante dans la presse comme rédacteur en chef de l’hebdomadaire à tendance culturelle, Le Var, jusqu’en 1934. Il écrivait parfois des articles sur la vie dans le golfe de Saint-Tropez dans la presse marseillaise. Militant des organisations de défense du patrimoine, il fut le capitaine de ville lors de la Bravade de Saint-Tropez à la fin des années 1930.

Rubens Thomas, présenté comme socialiste, fut nommé, le 3 novembre 1944, membre de la délégation municipale à la Libération.