GIRARD Jacques, Pierre, Marie

Fils d’un ingénieur aux mines et directeur d’une usine à Brive (Corrèze) ; brillant élève au collège Bossuet, il poursuivit ses études à Clermont-Ferrand, puis à Paris, où il obtint une licence de droit. Durant plusieurs années, il travailla dans le cabinet de son oncle, Me Hom, avoué dans la cité gaillarde.
Cultivé, érudit, et profondément catholique, il fit partie du cercle Duguet, groupe de réflexion créé par Edmond Michelet qui organisait des conférences autour de questions d’actualité : « Les dangers qui menacent notre civilisation ». Toujours sous le patronage d’Edmond Michelet, il contribua au développement des Equipes sociales, dont le but était de favoriser l’ascension sociale, professionnelle et morale, nonobstant toute disparité.
Il fut mobilisé au mois de septembre 1939 en tant que sergent dans un groupe sanitaire. Après avoir été démobilisé, il reprit sa charge d’avoué, mais à Tulle, où il succéda à Me Bordessoule, Ayant fondé un foyer, ils eurent une fille au mois de septembre 1942.
Jacques Girard rejoignit la Résistance au sein du mouvement Combat.
Le 9 juin 1944, il fit partie du groupe des 99 otages qui furent pendus par les SS de la division Das Reich, commandée par le général Lammerding.
Le 4 novembre 1944, à Brive, dans l’église Saint-Martin, des obsèques solennelles ont été célébrées. Il fut homologué RIF.


Tulle, 9 juin 1944 : les pendus de Tulle