MAZEAU Henri

Entre 1928 et 1940, il fut scolarisé à Egletons, à l’école primaire et à l’EPS (École Primaire Supérieure), avant d’entrer à l’École normale et au Lycée Edmond Perrier à Tulle.
En 1943, il était revêtu l’uniforme vert des chantiers de jeunesse à Saint-Affrique (Aveyron). Le 1er juin 1944, il avait rejoint le bataillon A.S. de Cœur de l’Armée secrète et participé à différentes opérations contre les troupes allemandes dans la région de Souillac (Lot).

Le 15 août 1944, il était présent à Brive au moment de l’attaque de la garnison allemande retranchée au Collège Cabanis : il s’empara même du pistolet du colonel Heinrich Bohmer, commandant du 95e régiment de sécurité en Corrèze.

Après la libération du département, il signa un engagement volontaire pour la durée de la guerre. Avec le régiment de marche Corrèze-Limousin et le 1er bataillon du 9e Zouaves, il participa à la libération des villes de Belfort et de Colmar (Haut-Rhin). Mais après avoir franchi le Rhin à la hauteur de Karlsruhe, il fut le 6 avril 1945 mortellement blessé au cours d’un affrontement avec des SS retranchés dans des blockhaus.
Henri Mazeau, âgé de 22 ans, eut la tête transpercée par une balle. Son corps fut ramené en Corrèze au mois d’avril 1948 et inhumé dans le cimetière de Rosiers d’Egletons.