QUINAT Luc

Par Emeric Tellier

Né le 27 février 1927 à Razès (Haute-Vienne), décédé le 20 décembre 2015 à Paris (XIe arr.) ; chaudronnier, permanent syndical ; membre du bureau de l’USTM de la Seine puis membre du secrétariat ; membre du CEF de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie (1968-1979) ; rédacteur en chef adjoint de La Vie Ouvrière (1978-1987) ; militant de l’ACO ; membre de l’AJIS.

Luc Quinat en 1963
Luc Quinat en 1963
Portrait de Luc Quinat en 1963

Titulaire d’un bac et d’un CAP de chaudronnerie, il travaille comme ouvrier professionnel P2 dans la machine-outil. Il adhère à la CGT en 1948.
Monté à Paris, il travaille comme ouvrier professionnel à la Compagnie Industrielle des Téléphones (CIT) – devenue Alcatel-CIT en 1970 – dans le quinzième arrondissement à Paris. Il réside alors au 12 rue Haxo à Paris (XXe arr.).

Il est élu (ou réélu ?) au bureau et au secrétariat de l’Union des syndicats des travailleurs de la métallurgie et mécanique de la Seine (USTMMS), lors de la seconde conférence les 10 et 11 avril 1959. Il est confirmé dans ses fonctions par la troisième conférence des 24 et 25 mars 1961. Il rédige, à ce titre, plusieurs articles dans Le Métallo.

Il participe à une délégation de quinze jours en Union soviétique à la fin de l’année 1961.

En avril 1962, il est élu au secrétariat général de l’USTMMS, en remplacement d’Henri Barreau*. Il est confirmé dans ses fonctions par la quatrième conférence des 1er et 2 février 1963, après avoir présenté le rapport d’ouverture.

Lors du congrès constitutif de l’Union syndicale CGT des travailleurs de la métallurgie de la Seine (USTMS) les 19-20 février 1965, il est élu au secrétariat et devient directeur de publication du mensuel Le Métallo, organe de l’USTMS à partir de septembre 1965, tâche qu’il assume jusqu’en mai 1969. Il est alors remplacé par Jean Lerou*.

Élu au comité exécutif de la Fédération CGT des travailleurs de la métallurgie du XXIIIe (février 1963) au XXIVe congrès (novembre 1964), il est réélu sur proposition de son syndicat au XXVIe congrès en novembre 1968, puis de nouveau en 1971 et 1974, mais ne se représente pas au XXXe congrès en 1979.

Il assure la direction de La Vie Ouvrière Métaux de 1969 jusqu’à son recrutement comme rédacteur en chef adjoint, en charge des activités confédérales, de La Vie Ouvrière en 1978. Il rédige, à ce titre, de nombreux articles dans l’hebdomadaire syndical. Il part en retraite le 26 juin 1987.

Il siégea de très nombreuses années dans le bureau de l’association des journalistes de l’information sociale (AJIS) au poste de trésorier. Le communiqué de l’AJIS évoque un homme « d’humeur toujours égale, […] un homme chaleureux qui rendit de nombreux services à l’AJIS en étant un intermédiaire auprès de la centrale de Montreuil à une époque où les relations entre la CGT et la presse n’avaient rien d’un long fleuve tranquille. »

Il était également militant de l’Action Catholique Ouvrière (ACO).

Joueur de ping-pong, il était marié et père de deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article178830, notice QUINAT Luc par Emeric Tellier, version mise en ligne le 4 mars 2016, dernière modification le 23 janvier 2019.

Par Emeric Tellier

Luc Quinat en 1963
Luc Quinat en 1963
Portrait de Luc Quinat en 1963

SOURCES. Arch. FTM-CGT. – La Vie Ouvrière nº 1070, 3 mars 1965, p. 16 ; nº 1175, 08 mars 1967, p. 16. ; Ours de la période 1978-1987. – Le Métallo, 1959-1979. – Communiqué de l’Ajis du 4 janvier 2016. – Notes de Claude Poperen et d’Henri Tronchon.

ICONOGRAPHIE. Le Métallo, 1963. – C. Hamzy, Métallos, histoire d’une maison, dvd, 2012

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