VERDAGNE Adolphe, Ernest

Par Jacques Girault

Né le 15 septembre 1913 à La Seyne (Var), mort le 1er mars 2002 à La Seyne ; boucher ; militant communiste ; résistant ; conseiller municipal de La Seyne.

Fils d’un forgeron, Adolphe Verdagne devint patron boucher à La Seyne. Membre du Parti communiste à la fin des années 1930, il fut interné au centre de séjour surveillé de Saint-Paul-d’Eyjeaux (Haute-Vienne) en application d’un arrêté préfectoral du 7 février 1941 et libéré le 1er mai 1941 à la suite d’un autre arrêté du 18 avril 1941. Revenu à La Seyne, il fut un actif militant dans la clandestinité, recrutant pour le Front national en relation avec les Francs-tireurs partisans du département. Courant 1944, replié à Salernes dans le Haut-Var, dénoncé pour avoir ravitaillé le maquis, il fut arrêté le 22 juillet et emprisonné à Brignoles .

A la Libération, Adolphe Verdagne, comme membre du Comité local de Libération, participa à la reconstruction politique de La Seyne et milita dans les associations professionnelles. Candidat aux élections municipales de mai 1953, il fut élu et réélu jusqu’en 1965. Il fit partie pendant ces mandats de la commission de l’hôpital. Il ne se représenta pas en désaccord sur la politique de la municipalité concernant l’application de la taxe locale aux commerçants et artisans.

Verdagne épousa Germaine, Andrée Gœury en décembre 1937 à La Seyne. Caissière dans la boucherie, elle figura sur la liste « d’union républicaine et résistante présentée par la PCF » pour l’élection du collège départemental qui devait désigner les membres du Conseil de la République, le 24 novembre 1946.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article178865, notice VERDAGNE Adolphe, Ernest par Jacques Girault, version mise en ligne le 1er mars 2016, dernière modification le 3 octobre 2017.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Dép.Var, 7 M 12 1, Cabinet 600. — Presse locale. — Sources orales. — Notes de Jean-Claude Autran, de Jean-Marie Guillon.

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