GAUTIER Jacques, Georges

Fils de Georges Gautier (1892-1969), laboureur puis électricien, résistant, et Renée Carnis (1900-1929 en couches), couturière, Jacques Gautier avait deux sœurs, Monique née en 1926, Luce, née en 1929 et une demie-sœur, Denise, née en 1942. Orphelin de mère, il fut élevé par ses grand-parents et ses oncle et tante. Il eut la jeunesses d’un enfant de la campagne. Son père se remaria avec une institutrice et reprit Jacques à son domicile de Bonneval en 1938. Élève de l’école primaire publique de Saint-Martin-Nigelles, à treize ans, il est las de la classe et veut devenir mécanicien mais ses parents l’obligent à aller jusqu’au brevet élémentaire, qu’il obtint à quinze ans au collège de Bonneval, et l’ouvrent aux connaissances intellectuelles. Il obtint le brevet d’enseignement primaire supérieur et le brevet de capacité pour l’enseignement primaire en juin 1943. Il choisit d’entrer au PTT en octobre 1943, dans la cadre d’un centre de tri où il intercepte des lettres de dénonciations.
Son père venant d’être arrêté, il passa dans la clandestinité et se cacha dans un ferme de Morsans tout en œuvrant comme agent de liaison et fut résistant FTP en 1943-1944.
Militant des Auberges de jeunesse et de Tourisme et travail, il adhéra à l’UJRF et au Parti communiste en 1945, section de Bonneval puis fut membre de la cellule PTT de Chartres de 1946 à 1980, et à la cellule de Luisant. Il siégea au comité fédéral.
Il entra à la CGT à Chartres en 1945. Secrétaire départemental du syndicat CGT des PTT d’Eure-et-Loir (1947-1977), membre de la commission exécutive fédérale de la CGT PTT (1962-1964), il fut membre du bureau de l’Union fédéral de la CGT PTT à partir de 1995.
Il avait participa activement aux grèves de 1953 et 1968.
Membre de la commission exécutive de l’Union départemental CGT d’Eure-et-Loir, il en devint le trésorier en 1981.
Son épouse, Simone Dalloyeau était employée des PTT et syndicaliste CGT du Central téléphonique. Le couple eut deux enfants.