Né le 29 décembre 1896 à Paris (XIe arr.)mort le 8 décembre 1976 à Étoile-sur-Rhône (Drôme) ; mécanicien, tourneur sur métaux ; syndicaliste CGT de la Drôme.
Fils d’Isidore Desbruère, mécanicien, et de Marie Bouloudet, cuisinière, André Desbruère fut mobilisé en 1915 et affecté spécial à la cartoucherie de Valence (Drôme), à partir de juillet 1915.
À partir de juillet 1927 au moins, André Desbruère (parfois aussi orthographié Desbruères), de Bourg-lès-Valence fut le trésorier général de l’Union départementale CGT de Drôme-Ardèche. En décembre 1929, il assumait toujours cette fonction.
Domicilié à Bourg-lès-Valence en 1928 et jusqu’en 1936, il apparaissait, au cours de la même période comme secrétaire général du Syndicat confédéré du personnel civil libre des établissements militaires de Valence. Au début des années 1930, il subit un accident du travail et perdit la vision de l’oeil gauche.
En 1937, il fut remplacé par Roger Gagnol au poste de secrétaire du syndicat et avait quitté Valence pour la région lyonnaise.
SOURCES : Arch. Mun. de Valence, 35 F 1 (renseignements transmis par Idelette Drogue-Chazalet).— Arch. de Paris, Registres matricules (D4R1 1937). — La Voix du peuple, organe officiel mensuel de la CGT, juillet 1927, décembre 1929 (BNF, Gallica). — Notes de Louis Botella. — État civil.
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