ZILIANI Joseph (souvent écrit ZIGLIANI), dit parfois Baldo.

Par Jacques Girault

Né le 31 juillet 1906 à Piacenza (Italie) ; plâtrier ; militant syndical ; militant communiste dans le Var ; volontaire des Brigades internationales.

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Joseph Ziliani vint vivre à Toulon (Var) chez sa sœur. Ouvrier plâtrier, désirant effectuer son service militaire, il obtint la nationalité française en 1928. Militant des Jeunesses communistes de Toulon depuis 1924, candidat sur la liste communiste aux élections municipales, le 5 mai 1935, il obtint 2 516 voix sur 29 381 inscrits.

Secrétaire du syndicat CGTU du bâtiment, délégué au congrès national de la CGTU (24-27 septembre 1935), membre de la commission exécutive de l’Union locale CGTU, il y demeura après la réunification. Comme secrétaire du syndicat régional CGT du bâtiment, le 17 juin 1936, il remit au sous-préfet le cahier de revendications de la corporation. Au congrès de l’Union départementale CGT, le 10 juillet 1937, il siégea à la commission des mandats. Il partit peu après comme volontaire dans les Brigades internationales (14e brigade). Blessé, rapatrié le 31 octobre 1938, il fut réélu deux mois plus tard secrétaire administratif de son syndicat. Il participa aux campagnes favorables aux Républicains espagnols et à l’accueil dans le département des réfugiés.

Mobilisé au début de la guerre, après sa démobilisation, Joseph Ziliani figura sur la liste des militants communistes à surveiller en septembre 1940. Peu après, le commissaire de police suggéra de lui retirer la nationalité française. Membre des FTP, lors de la réorganisation de l’Union locale CGT clandestine, à la mi-juin 1944, il figurait parmi les responsables.

A la Libération, Ziliani devint secrétaire de la 29e région fédérale du syndicat CGT du bâtiment et des travaux publics. Du 8 au 12 avril 1946, il fut délégué au congrès national de la CGT, mandaté par 27 syndicats. Par la suite, il s’éloigna du Parti communiste français. En 1978, il était toujours membre de l’Association des volontaires pour l’Espagne républicaine. Après le décès de son épouse, il quitta le Var pour le Nord.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article178911, notice ZILIANI Joseph (souvent écrit ZIGLIANI), dit parfois Baldo. par Jacques Girault, version mise en ligne le 2 mars 2016, dernière modification le 16 septembre 2019.

Par Jacques Girault

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SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7 35 4, 4 M 47, 50, 54, 12 M 2 78, 3 Z 4 22, 25, 30. — Arch. Mun. Toulon, 60 W 26. — Arch. AVER. — Arch. privées : Julien Sauli. — Presse locale. — Sources orales. — Notes de Louis Botella et de Jean-Marie Guillon.

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