GRENIER DE MONNER André, Louis

Par Daniel Grason

Né le 2 décembre 1915 à Paris (XVIe arr.), abattu le 21 août 1944 à Cachan (Seine, Val-de-Marne) ; mécanicien ; victime civile.

Fils de Louis, Marie Grenier de Monner, employé de commerce, et de Marguerite Venson, sans profession, André Grenier De Monner s’était marié le4 septembre 1939 à Arcueil (Seine, Val-de-Marne) avec Germaine Simoëns et était père de deux enfants. La famille vivait 24 rue du Docteur Hénouille à Cachan. Le 21 août 1944 dans l’après-midi, il marchait avenue Vatier à Cachan (Seine, Val-de-Marne). Un échange de tirs eut lieu entre des F.F.I. et des soldats allemands. André Grenier de Monner fut mortellement touché ainsi que quatre F.F.I. Henri Troalen , Sylvain Lafforgue, Amar Malki et Louis Mienné

Des F.F.I. qui échappèrent à la mort André Saint-Lary, mécanicien, Maurice Grandjean, soudeur à l’autogène et le brigadier Henri Lorange furent auditionnés au commissariat de Gentilly (Seine, Val-de-Marne).
L’inhumation d’André Grenier de Monner se déroula dans le carré militaire de Cachan. Son nom fut gravé sur un monument de la ville situé à l’angle de la rue de la Division Leclerc et de l’avenue Vatier dédié : « Aux héros F.F.I. de Cachan tués aux combats le 21 août 1944 ».

André Grenier de Monner a reçu la mention « Mort pour la France ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article179100, notice GRENIER DE MONNER André, Louis par Daniel Grason, version mise en ligne le 25 avril 2016, dernière modification le 22 novembre 2022.

Par Daniel Grason

SOURCES : Arch. PPo. 1801, BA 1819, CB 96.53 main courante du commissariat de Gentilly. – Site internet GenWeb. — État civil.

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