VILANDRAU Maurice, François

Par Michel Carvou

Né le 28 mai 1928 à Saint-Maurice (Seine, Val-de-Marne) ; dessinateur industriel ; fédéral JOC (1947-1951) ; militant CFTC-CFDT à Panhard et Levassor, Paris (XIIIe arr.) puis à la SNECMA Corbeil (Essonne), président du Syndicat général des travailleurs de l’automobile (SGTA) CFTC-CFDT (1964-1968) ; secrétaire du conseil d’administration de l’association Relais-jeunes d’Athis-Mons (Seine-et-Oise, Essonne) (1967-1981).

Fils de Paul Vilandrau, originaire du Lot-et-Garonne, contremaître dans une entreprise fabriquant des postes de TSF, licencié économique en 1936, puis artisan dans la même branche, et de Cécile Allietta, originaire de la région parisienne, sans profession, Maurice Vilandrau était le second d’une fratrie de quatre garçons et une fille. Il fit sa scolarité primaire à l’école communale d’Orly (Seine, Val-de-Marne) (1934-1940) ; passa le certificat d’études primaires à Prayssas, (Lot-et-Garonne) en 1940 puis, revenu à Orly, il suivit le cours complémentaire (1941-1943), à Choisy-le-Roi (Seine, Val-de-Marne). Il entra ensuite à l’école professionnelle Diderot à Paris (XIXe arr.) dont il sortit en 1948 avec le brevet professionnel de dessinateur industriel.

Ses parents catholiques pratiquants, engagés dans des associations sociales et paroissiales lui donnèrent une éducation chrétienne. II suivit le patronage jusqu’à son adolescence puis entra à la JOC en 1943, devint président de la section d’Orly en 1945 puis membre de l’équipe de la fédération Seine-Sud-Est (1947-1951) où il fut responsable des apprentis. Son adolescence avait été marquée par la Seconde Guerre mondiale. En effet, après la déclaration de guerre sa famille vécut l’exode et partit se réfugier dans la Vienne, puis dans le Lot-et-Garonne avant de revenir à Orly. Le 18 avril 1944, lors du bombardement par les alliés de la gare de triage de Juvisy-sur-Orge (Seine-et-Oise, Essonne) qui fit plus de 300 morts dans la population civile de Juvisy et Athis-Mons, la famille réchappa de peu à une bombe, lâchée par erreur sur Orly par un avion américain, qui fit sept morts sur son quartier. Après cet événement, elle partit se réfugier, dans le Loiret, où elle assista, en août, à la libération de la ville de Puiseaux. Au sortir de la guerre, le père de Maurice Vilandrau adhéra au Mouvement républicain populaire (MRP). Il se présenta plusieurs fois aux élections municipales et siégea comme conseiller municipal.

Maurice Vilandrau obtint son premier emploi le 1er septembre 1948 comme dessinateur petites études chez Schneider rue Pasquier, Paris (VIIIe arr.), bureau d’études de 200 salariés, où il travailla sur les ponts roulants et le matériel ferroviaire. Appelé sous les drapeaux en novembre de la même année, il effectua son service militaire au bataillon du matériel colonial à Castres puis à Nîmes, et le termina en novembre 1949 avec le grade de brigadier-chef. Au retour du service militaire, il retourna chez Schneider, mais empreint des valeurs de la JOC et pensant – comme il l’écrira en 2007 dans le livre Ils ont payé le prix fort ! qui relate son engagement syndical chez Panhard – qu’un « vrai militant jociste devait travailler comme ouvrier » et « partager le sort de ceux qui triment dans les ateliers », il chercha un emploi d’ouvrier qu’il trouva chez Panhard et Levassor, usine d’automobile de 5 600 salariés de la Porte d’Ivry à Paris (XIIIe arr.), où il réussit à se faire embaucher comme ajusteur-calibriste le 11 décembre 1950. Il justifia de son désir de travailler comme ouvrier, malgré sa formation et sa qualification, par le souhait de faire un « détour » par un atelier d’outillage avant de retourner dans un emploi de bureau d’études. En février 1952, victime d’un accident du travail où il faillit perdre son bras droit, il se résigna, après sa convalescence, à reprendre son métier d’origine. Il fut muté comme dessinateur petites études au bureau d’études voitures avec la consolation que son accident avait entraîné un renforcement de la sécurisation des machines.

Après un an chez Panhard il décida de se syndiquer. Après une rencontre organisée dans un bistrot d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) par quelques jocistes aînés de Seine-Sud-Est, pour discuter du choix entre les différentes organisations syndicales, et où avait été invité « l’ancien jociste » Eugène Descamps, alors secrétaire général de la fédération de la métallurgie CFTC, il prit sa carte à la CFTC.

Engagé dans la construction de sa maison avec une association de « Castors », qu’il avait contribué à créer à partir d’un noyau de cinq jocistes d’Orly et de ses environs qui comme lui n’arrivaient pas à se loger, il attendit d’avoir achevé la construction de sa maison en 1956 pour prendre des responsabilités dans sa section syndicale. Dès lors, il prit sa place dans la petite équipe militante CFTC confrontée à un travail syndical intense dans cette entreprise de 4 000 ouvriers et 1 600 mensuels, qui devait chercher sa place face à une CGT majoritaire et plus puissante en nombre d’adhérents et de militants, et face à un patron qui faisait peu de concessions. Il devint délégué du personnel, siégea comité d’entreprise et au comité central d’entreprise.

Dans cette entreprise aux conditions de travail pénibles et dangereuses, aux bâtiments vétustes, à l’appareil de production hétéroclite, où se côtoyaient machines modernes et « vieux clous », il s’impliqua dès lors dans la défense des situations individuelles et dans l’accompagnement des conflits catégoriels ou sectoriels. Avec Daniel Sérus, il s’engagea plus particulièrement dans la défense des travailleurs immigrés, nombreux dans l’usine. Ainsi, au moment des événements d’Algérie, il fut très actif dans les actions de solidarité menées par sa section pour aider les travailleurs algériens à réaliser leur boni lorsqu’ils étaient été retenus tard dans la nuit par la police et il soutint leurs débrayages en 1960 pour appuyer les discussions en cours à l’ONU. En 1962, lors du débrayage d’une soixantaine de travailleurs espagnols qui protestaient contre le prélèvement sur leur salaire des frais d’établissement de leur carte de travail, il dut s’interposer, avec Daniel Sérus, pour éviter que la police ne les dispersât sans ménagement alors qu’ils s’étaient rassemblés sur le trottoir. En 1963, il mena campagne contre un trafic interne à l’entreprise, dirigé contre des travailleurs portugais qui devaient donner des dessous-de-table pour obtenir un emploi. En 1964, à l’arrivée dans la section de José Fuentes, réfugié de la guerre d’Espagne, ancien militant républicain membre de l’Alliance syndicale espagnole – qui fera le plus grand nombre d’adhérents dans la section – il encouragea la traduction de tracts en langue espagnole. En 1965, il accompagna la mise en place, avec l’aide d’étudiants algériens, de cours d’alphabétisation pour les travailleurs maghrébins.

Les « mensuels » aussi avaient des revendications et la section, mieux représentée dans ce collège que dans de le collège ouvrier. Il soutenait leurs actions qui restaient rarement sans réaction de la part de la direction. Il dut intervenir à plusieurs reprises auprès de l’inspection du travail et des prud’hommes pour contester des avertissements infligés à des dessinateurs à la suite de débrayages (1957, 1960, 1961), ainsi qu’en 1964 à des techniciens qui avaient signé une pétition pour la quatrième semaine de congés.

À l’approche de la fusion avec Citroën rentré au capital de Panhard en 1955, il participa aux rapprochements de sa section avec l’inter Citroën CFTC qui réunissait les sections des usines Citroën de la région parisienne. Au printemps 1959, il fit partie de la première session commune entre les sections des deux entreprises, organisée dans le centre de formation de la CFTC à Bierville (Seine-et-Oise, Essonne) et animée par Guy Guingant, jeune permanent de l’Union parisienne des syndicats de la métallurgie CFTC (UPSM), venant de chez Citroën dont il avait été licencié en 1957 à la suite d’une grève qu’il avait animée. Il y prit la mesure du contexte anti-syndical régnant chez Citroën.

Maurice Vilandrau devint président de la section en 1962, prenant le relais de Roland Schleicher démissionnaire de l’entreprise pour des raisons personnelles, à un moment où la CFTC détenait 22 % des voix dans le collège ouvrier et était devenue majoritaire dans le collège « employés, techniciens, cadres ». Il s’employa à renforcer la présence de la section Panhard dans les instances de l’UPSM, de son jeune syndicat général de l’automobile, le SGTA, dont il devint le président (1964-1968). Il siégea à la Fédération de la Métallurgie où il participa aux réunions de la Branche automobile.

Il impliqua fortement sa section dans la préparation du congrès de l’évolution de la CFTC en CFDT de novembre 1964 à Issy-les-Moulineaux (Seine, Hauts-de-Seine). Les militants de Panhard, présents au congrès, en sortirent « dopés » et allaient puiser dans le discours d’Eugène Descamps, dénonçant « les inégalités sociales… le capitalisme responsable de tant d’injustices… la société de consommation qui ne peut-être une fin en soi », un apport d’énergie pour continuer l’action syndicale. Ils eurent le sentiment de « prendre du poids » et de pouvoir « avoir plus d’influence » dans l’entreprise et dans l’ensemble du monde du travail. Un seul militant de la section n’accepta pas la transformation.

Lorsque l’absorption de Panhard par Citroën fut imminente, l’action de la section se déplaça sur le terrain de la défense des conditions de mutation. Ouvriers, contremaitres, régleurs durent passer des tests pour intégrer le statut Citroën. S’ensuivirent déclassements, mutations, incitations à la démission, licenciements dont celui de l’assistante sociale « conseillère du travail ». À partir de 1965, l’établissement Panhard du XIIIe arr. devint Citroën et les instances représentatives du personnel furent intégrées à la politique de l’entreprise qui traitait l’ensemble des établissements de la région parisienne comme un établissement unique. Maurice Vilandrau et les militants de sa section, parmi lesquels la très influente Jacqueline Radet, firent l’expérience du système Citroën. Ils subirent force brimades et connurent le suivi des déplacements des délégués par les agents de secteur, la non-convocation des délégués suppléants aux réunions plénières qui se passèrent désormais à l’usine Citroën du quai de Javel (Paris XVe arr.), l’interruption des distributions de tracts aux portes de l’usine par la police, et durent faire appel de plus en plus fréquemment à l’inspecteur du travail voire au préfet. En 1966, il participa à la réalisation d’un « livre noir » sur les entraves au droit syndical chez Citroën et à la mise au point de « l’opération Citroën », campagne d’information de sensibilisation et d’action s’adressant aux médias, aux groupes parlementaires, à l’administration du travail et aux dirigeants de l’entreprise, conduite au plan fédéral et relayée de manière forte par les sections du SGTA et de l’UPSM. Cette campagne ne suffit pas à modifier la politique de la direction Citroën qui dans une lettre à l’ensemble de salariés du groupe traita le « livre noir » de « pamphlet » et accéléra la pression pour réduire l’influence des organisations syndicales ouvrières. Aux élections des délégués du personnel de 1967, elle organisa, avec force pressions, intimidations et manœuvres en tout genre, l’abstention qui atteignit un niveau record (64 % au collège ouvriers, 75 % chez les mensuels), provoquant un second tour. Les candidats libres, suscités par les services du personnel, eurent un succès relatif : 18 sièges, collèges ouvriers et mensuels confondus, contre 62 à la CGT, 8 à la CFDT, 3 à FO et 1 à la CGC, mais leur représentativité dans l’entreprise était acquise préparant la place à la Confédération française du travail (CFT) connue pour ses relais avec l’extrême droite.

À la fin de 1967, fatigué physiquement et moralement par le système Citroën et le départ forcé ou volontaire de nombreux militants avec lesquels il s’était battu de nombreuses années, il décida de quitter Citroën. Il trouva un emploi de dessinateur à la SNECMA du boulevard Kellermann à Paris (XIIIe arr.) qui était en train de se décentraliser sur Corbeil (Seine-et-Oise, Essonne). Avant de quitter Citroën en mars 1968, il eut le plaisir d’apprendre le verdict du Tribunal d’instance qui, le 2 février 1968, donnait gain de cause à la requête introduite par la CFTC en 1963 et reconnaissait que l’ensemble industriel Citroën de la région parisienne devait être composé de huit établissements, cassait les élections des délégués du personnel de 1963 et faisait passer le nombre de délégués de 92 à 151 sur l’ensemble des établissements concernés.

Quand arrivèrent les événements de mai 1968, Maurice Vilandrau était en période d’essai à la SNECMA où fut votée la grève avec occupation. Ne pouvant ouvertement militer à la SNECMA, il revint soutenir l’équipe CFDT de Citroën XIIIe où la grève avec occupation fut votée le 20 mai et organisa la relation avec les autres usines Citroën de la région parisienne. La grève dura quatre semaines et permit quelques acquis supérieurs aux accords de Grenelle, dont une augmentation des salaires légèrement supérieure pour les bas salaires et l’application, sans attendre le futur projet de loi, de certaines modalités d’extension du droit syndical. Malheureusement la direction ne fut pas longue à organiser la reprise en main du personnel et licencia, au retour des congés, 700 mensuels ayant participé à la grève.

Un an après être entré à la SNECMA, Maurice Vilandrau prit des responsabilités dans la section CFDT et se présenta aux élections des délégués du personnel et du comité d’entreprise. Le 15 octobre 1981 il participa à l’accueil de Lech Walesa venu visiter l’usine. Il s’investit plus particulièrement dans le développement de la CFDT parmi les employés et les techniciens, rédigea des tracts spéciaux et anima des réunions les concernant. Il participa ainsi à la prise de majorité de la CFDT au comité d’entreprise en 1983, tournant historique dans l’entreprise à majorité CGT depuis le sortir de la guerre. À partir de cet instant, il s’investit plus particulièrement dans le comité d’entreprise dont il anima la commission culturelle aux côtés du nouveau secrétaire général du CE, Michel Marcon, ancien secrétaire de la section (1962-1969) qui, après avoir quitté l’entreprise suite à un licenciement économique, était revenu en 1981 comme secrétaire permanent du CE. En 1987, il participa, dans le cadre des activités du CE, à l’organisation d’une course à pied Paris-Abidjan, à vocation humanitaire et s’affichant comme un anti Paris-Dakar, destinée aux salariés de la SNECMA qu’il alla accueillir à leur arrivée à Abidjan.

Il termina sa carrière en 1983 faisant office de chef de groupe, âgé de cinquante-cinq ans et demi, et quitta l’entreprise dans le cadre d’un contrat de solidarité visant à remplacer un départ par une embauche et continua pendant quatre ans à revenir au local du CE pour animer la commission culturelle, doté d’une autorisation spéciale pour se déplacer dans l’usine. Il laissa dans sa section l’image d’un « sage » et d’un « modérateur » à qui on faisait appel pour concilier les points de vue.

Parallèlement à son engagement syndical, Maurice Vilandrau s’intéressa très tôt à la vie de son quartier et de sa ville. En 1950, avec quelques jeunes de la JOC et de la JEC, il fonda un journal local, Amitiés d’Orly, destiné à maintenir le lien entre les jeunes de la ville et ceux partis faire leur service militaire. Le journal, devenu l’un des premiers journaux municipaux, aborda la question du manque de logements des jeunes en situation de fonder une famille et servit de base au lancement d’une équipe de « Castors » en lien avec le mouvement d’auto-construction qui prenait son essor au seuil des années cinquante. L’équipe dut abandonner le projet de construire à Orly et s’installa finalement sur un terrain de la commune voisine d’Ablon-sur-Seine (Seine-et-Oise, Val-de-Marne). Le chantier dura de 1953 à 1956 et permit de faire sortir de terre dix-huit pavillons de quatre à cinq pièces. Il se confronta à de nombreuses difficultés administratives et avec le voisinage mais connut aussi de grands moments de solidarité entre les familles impliquées ainsi qu’avec des bénévoles venus donner un coup de main notamment des scouts de France, des volontaires de « Jeunesse et Reconstruction » ainsi que des jeunes du Service civil international (SCI). Ces derniers tinrent leur congrès sur le site en août 1956. L’accueil de l’Abbé Pierre qui visita les constructions fut un grand moment du congrès. Maurice Vilandrau retraça cette expérience dans le livre L’étonnante aventure des Castors qu’il écrira en 2002.

En 1967, Maurice Vilandrau s’engagea dans la vie du Foyer Relais-jeunes d’Athis-Mons. Ce foyer s’inscrivait dans la dynamique lancée par la JOC dix ans plus tôt avec le squat de l’octroi abandonné de la porte de Bagnolet à Paris pour lancer un cri d’alarme sur le manque de structures d’accueil pour les jeunes « déplacés » arrivant sur le marché du travail parisien. Cette occupation avait été suivie de la création de « l’Association Relais pour l’Accueil des jeunes travailleurs isolés » animée par des membres du secrétariat national de la JOC dont Alain Letty et Antoine Lejay, des personnalités proches de la JOC comme Alain Wisner* médecin ergonome à la Régie Renault et des hauts fonctionnaires comme Antoine Dupont-Fauville inspecteur des Finances. Le Foyer Relais-Jeunes d’Athis-Mons était le troisième foyer ainsi créé après ceux de Clamart (1957) et de Paris (XIIIe arr.). Maurice Vilandrau participa au conseil d’administration du foyer dont il fut le secrétaire (1967-1981) et accompagna les expérimentations novatrices développées par celui-ci : la « suite éducative » (1970), maison annexe proposant hébergement occasionnel, restauration, soutien et promotion sociale, aux jeunes ayant quitté le foyer ; le foyer « soleil » (1972), sous location de logements HLM à proximité du foyer, dans un but de diversification de l’offre de logement et de l’aide à l’autonomie résidentielle ; le centre de préformation » (agréé en 1976), offrant remise à niveau et stages en entreprise. Nombre de ces réalisations servirent de modèle à l’évolution de la fonction des foyers de jeunes travailleurs au plan national. Avec son épouse, Maurice Vilandrau participa à l’animation de la vie du foyer, participant au « conseil éducatif », aux soirées de réflexion, aux fêtes, aux journées d’échange comme au cours des événements de Mai 68. Il fut également « famille d’accueil » pour les jeunes « en difficulté » et garda des liens avec plusieurs d’entre eux.

Il adhéra au parti socialiste de 1978 à 1982 et se présenta sur une liste de gauche à toutes les élections municipales d’Ablon-sur-Seine à partir de 1983 sans toutefois être élu, sauf en septembre 2013 où il devint élu par suite du décès ou de la démission de plusieurs membres de sa liste, première liste de gauche élue à Ablon-sur-Seine.

Membre de l’action catholique ouvrière à partir de 1951, il participa au comité diocésain de Seine et Oise (1956-1957). Il s’était marié, le 29 juin 1951 à Joinville-le Pont (Seine, Val-de-Marne) avec Monique Gras, ancienne militante JOCF, restée au foyer pour élever ses enfants, fondatrice du Service d’aide ménagère d’Ablon-sur-Seine en 1971, membre du Bureau d’aide sociale et de la Caisse des écoles pendant plusieurs années. En commun avec son épouse, ils reçurent la médaille de l’action communale d’Ablon-sur-Seine en 2012. Le couple eut quatre enfants : Françoise (1953) Jean-Luc (1954) Marie-Danielle (1956) et Agnès (1961).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article179353, notice VILANDRAU Maurice, François par Michel Carvou, version mise en ligne le 18 mars 2016, dernière modification le 18 mars 2016.

Par Michel Carvou

ŒUVRE : Au cul aux vaches. Entretiens avec Maurice Vilandrau, La Toison d’Or, 1999. — L’étonnante aventure des Castors. L’autoconstruction dans les années 50, L’Harmattan, 2002. — L’audacieuse aventure des RELAIS-JEUNES. Un foyer pour adolescents en banlieue parisienne, Les points sur les i éditions, 2004. — Ils ont payé le prix fort ! Harcèlement moral, brimades, déclassements, La Toison d’Or, 2007. — La Seine raconte Ablon-sur-Seine, à l’aube du XXIe siècle, Cercle d’études savantes archéologiques et folkloriques (CESAF) de Villeneuve-le-Roi et d’Ablon-sur-Seine, 2011.

SOURCES : Archives UPSM, archives interfédérales, archives confédérales CFDT. — Archives municipales Orly. — Entretien avec Maurice Vilandrau du 6 novembre 2012.

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