BRICIANER Serge, dit Georges COUSIN

Par Philippe Bourrinet

Né le 15 février 1923 à Paris (XVIIe arr.), mort le 12 juin 1997 au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) ; ouvrier fourreur, puis traducteur et correcteur ; militant et écrivain internationaliste, actif dans différents groupes de l’extrême gauche dissidente, tels « Socialisme ou Barbarie » et « Informations et Correspondance ouvrières » ; propagateur du communisme des conseils ouvriers dans la période de Mai 1968.

Fils d’immigrés, internationaliste, « ouvrier de la pensée », Serge Bricianer, demeure l’un des principaux « passeurs » en France du communisme des conseils hollandais et allemand, dont les théoriciens furent Anton Pannekoek et Herman Gorter, Karl Korsch et Paul Mattick.
Sa famille, d’origine juive, tirait son nom du village moldave de Briciani, situé alors dans l’Empire austro-hongrois, près de la frontière avec l’Empire russe. Il en garda une curiosité jamais démentie sur les rapports entre idéologie religieuse et champ politique, en particulier dans l’islam, dont il étudiera l’impact sur les mouvements sociaux dans l’Iran des années 1978-1980.
Son origine « moldavo-roumaine » n’est pas étrangère aussi à l’attachement de Serge Bricianer pour le surréalisme, en particulier le surréalisme roumain, dont le représentant en France fut le poète Ghérasim Luca, son ami pendant un demi-siècle. Ayant le goût de la révolte insolite, allergique viscéralement à toute idée de patrie, il fréquenta le poète, peintre et sculpteur surréaliste Jean-Pierre Duprey, qui pour protester contre la guerre d’Algérie alla uriner en 1958 sur la tombe du Soldat inconnu.
Serge Bricianer naquit dans une famille bourgeoise aisée, au point que son jeune frère fut victime d’une tentative d’enlèvement contre rançon à la fin des années 1920. Il eut d’abord une enfance heureuse et reçut une excellente formation intellectuelle. La crise de 1929 provoqua la faillite de l’entreprise de couture de son père, qui dut vendre tout ce qui lui restait de biens. Cette crise le marqua à jamais et ne fut pas étrangère à son intérêt pour les théories de Paul Mattick et Henryk Grossmann portant sur l’origine des crises périodiques du capitalisme et les causes de son effondrement final.

La Grande Crise le contraignit à travailler très tôt comme tailleur-fourreur (dans un atelier, puis à domicile, payé misérablement à la pièce), le privant d’une formation universitaire. C’est seulement dans les années 1960 qu’il devint un « ouvrier de la pensée », traducteur, essentiellement pour la maison Gallimard, puis correcteur d’épreuves, et travailla, entre autres, à l’Encyclopaedia Universalis (1977-1978) et aux dictionnaires Le Robert.

En 1940, au moment de la Drôle de guerre, Serge Bricianer se sentait proche des Jeunesses communistes, pour leur appel à la « fraternisation prolétarienne » dans le « conflit interimpérialiste ». Il se rapprocha ensuite des anarchistes. Pendant l’Occupation, pour échapper aux rafles antijuives, il se cacha à Marseille et à Nice ; se réfugia en Suisse en 1943-1944, avant de revenir s’installer à Paris.
C’est à Marseille qu’il entra en contact avec les petits noyaux internationalistes qui appelaient à « transformer la guerre impérialiste en guerre de classe » dans tous les pays, URSS incluse. Il semble avoir rencontré l’anarchiste russe Voline, peu avant sa mort, et noua surtout des liens avec le groupe de Marc Chirik* (« Fraction française de la Gauche communiste internationale »), qui travaillait avec les bordiguistes italiens réfugiés en France et en Belgique. Autour de ce groupe gravitait l’écrivain Jean Malaquais, qui laisserait un témoignage romancé sur l’atmosphère du Marseille des sans-visa et des sans-patrie (« Planète sans visa », 1947).
De 1945 à 1952, Serge Bricianer participa au groupe de la « Gauche communiste de France » de Marc Chirik, qui s’était éloigné du bordiguisme et publiait le bulletin mensuel Internationalisme. Autour de ce bulletin ronéotypé, se regroupaient en cercle de discussion (mais aussi d’intervention, comme lors de la grève de Renault de 1947) surtout de jeunes intellectuels, tels le mathématicien Robert Salama* (« Mousso ») - oncle de l’économiste trotskyste Pierre Salama* - le sociologue et ethnologue Pierre Bessaignet* (« Philippe ») et, plus tardivement, Louis Évrard*, futur traducteur et directeur de collection chez Gallimard.
Sous le pseudonyme de « Cousin », il fut l’une des principales plumes de cette petite revue internationaliste, de plus en plus influencée par le communisme des conseils hollandais et allemand. Par l’intermédiaire de Gaston Davoust* (« Henry Chazé ») et Szajko Schönberg* (« Laroche »), de l’ancien groupe Union communiste, il prit contact avec Henk Canne Meijer, qui l’introduisit auprès d’Anton Pannekoek. De celui-ci, le groupe « Internationalisme » publia une traduction en français du livre Lénine philosophe (1938), qui est une critique philosophique des fondements théoriques du léninisme, considéré comme une expression idéologique d’une « révolution bourgeoise » culminant en capitalisme d’État.
Dans son groupe, qui s’était difficilement détaché du bordiguisme, des clivages ne tardèrent pas à apparaître : fallait-il revenir à une forme d’organisation directive, telle qu’elle fut développée par Lénine, ou adhérer pleinement à la vision plus libertaire du communisme des conseils en appelant à la révolte spontanée de la basse ouvrière contre tous les appareils ? La politique internationale, dominée par la guerre de Corée, vécue comme le prodrome de la troisième guerre mondiale entre les deux blocs, faisait planer de sombres nuages sur l’activité du groupe auquel appartenait Serge Bricianer.
Marc Chirik, Laroche, mais aussi Robert Salama - qui, grâce à de faux papiers, avaient tous échappé aux rafles antijuives et estimaient, que « si la Gestapo ne les avait pas eus, la Guépéou les aurait » - décidèrent d’émigrer, loin de l’Europe, en Amérique du Sud et à l’île de la Réunion. Il s’agissait en fait de préserver les « cadres de la future révolution mondiale », qui pourrait survenir à l’issue d’une troisième guerre jugée inévitable.
Refusant d’entrer dans une logique de « parti dirigeant » jugée trop léniniste, et donc trop pessimiste à son goût, Serge Bricianer resta à Paris, développa des contacts avec le communisme de conseils hollandais et s’intégra dans des groupes de discussion informels ou plus formalisés, où se retrouvaient des éléments communistes de conseils et libertaires, tous « internationalistes du troisième camp ». Avec Maximilien Rubel, expert en « marxologie » - qui soutiendra en 1954 sa thèse de doctorat Karl Marx. Essai de biographie intellectuelle - Daniel et Rina Saint-James* (fille de Slajko Schönberg), un couple de physiciens, se forma en France un petit noyau communiste des conseils.
L’activité de ce noyau resta inséparable de celle du groupe dominé par la personnalité de Maximilien Rubel, qui avait formé un cercle de discussions « socialiste des conseils », avec des militants issus de l’Union ouvrière internationale (UOI), un groupe constitué (1948) - entre autres - de l’instituteur, et ancien trotskyste, Jacques Gallienne*, de Munis* et de Benjamin Péret*. En 1954, avec l’éclatement de l’UOI, Serge Bricianer côtoya des militants déjà riches d’un passé politique, tels Sophie Moen* (l’ex-épouse de Jacques Gallienne), l’ancien trotskyste vietnamien Ngo Van*, l’Espagnol (et photograveur) Agustín Rodríguez*, Louis Gontarbert (dit Sania)*, le mathématicien d’origine gréco-turque Isaac Kapuano*, et beaucoup d’autres qui affluaient suivant les événements sociaux. C’est dans ce cercle que Serge Bricianer développa ses idées sur l’opposition entre communisme de parti, nécessaire porteur du « capitalisme d’État » à la russe, et communisme des conseils anti-autoritaire pendant la Révolution allemande (1918-1923).
À cette époque, les réunions du groupe socialiste des conseils sont fréquentées de façon plus ou moins épisodique par beaucoup de gens nouveaux, dont le sociologue Benno Sarel*, de « Socialisme ou Barbarie », le sinologue Étienne Balasz*, Jean Malaquais, ou le jeune surréaliste Louis Janover*, qui deviendrait le plus proche collaborateur de Rubel.
Sous l’impact de l’insurrection ouvrière de Hongrie en octobre-novembre 1956, qui avait ébranlé les certitudes des défenseurs inconditionnels de l’URSS, Serge Bricianer assista aux réunions du groupe « Socialisme ou Barbarie », qui connut alors son apogée, sous l’autorité de Cornelius Castoriadis. Celui-ci semble avoir peu apprécié que Bricianer se fasse le porte-parole des conceptions anti-autoritaires des communistes de conseils hollandais et allemands. Lors de la scission de 1958, qui donna naissance au groupe ILO (Informations et Liaisons ouvrières), autour de la personnalité de Claude Lefort, il suivit le nouveau groupe, mais s’en écarta rapidement, par peur d’un autre autoritarisme.
Serge Bricianer s’éloigna aussi du groupe de Maximilien Rubel, qui lui paraissait quelque peu « académique ». Il s’opposait aussi à l’idée qu’un mouvement prolétarien autonome pourrait surgir dans les pays sous-développés ou coloniaux, tels le Vietnam et l’Algérie, en l’absence d’un réel développement industriel. Il continua, néanmoins, à collaborer au travail de Rubel, en tant que traducteur, lors de l’édition du premier volume de l’œuvre de Marx dans la collection « La Pléiade ».
Commença sa période la plus intense politiquement et intellectuellement. Tout en contribuant épisodiquement à la revue « Socialisme ou Barbarie », dont il décelait les faiblesses congénitales dans un « sociologisme excessif » et une théorie abstraite de la « bureaucratisation », Serge Bricianer ne tarda pas à rejoindre le Regroupement interentreprises, qui au début des années 1960 avait pris le nom d’ » Informations et correspondance ouvrière » (ICO), titre éponyme de la revue. Le nouveau groupe, quelque peu ouvriériste, attira des militants venus d’horizons libertaires et « antiautoritaires », qui se firent l’écho des vives réactions de la « base ouvrière » dans les « boîtes », avant 1968. Le groupe, dont les piliers étaient Henri Simon - un ancien de « Socialisme ou Barbarie » - et Pierre Blachier, un ouvrier anarchiste de Renault-Billancourt, responsable de la publication, était souvent un groupe passerelle pour de jeunes éléments libertaires, mais il convenait aussi à toutes les nuances du « noir » au « rouge vif » chez des militants aguerris : à côté de Serge Bricianer, Ngo Van, Agustín Rodríguez, Jeannine Morel*, Paco Gomez*, Rina et Daniel Saint-James, le correcteur d’imprimerie Christian Lagant* (du groupe « Noir et Rouge »).

Au début des années 60, Serge Bricianer, d’abord par l’intermédiaire de Louis Évrard, développa une correspondance politique avec Paul Mattick portant notamment sur l’évolution sociale des pays sous-développés. Les liens avec Mattick, qui vint régulièrement en France, se firent plus étroits. Serge Bricianer rencontra aussi tout un réseau : divers amis de Paul Mattick, dont des historiens américains - tel Gabriel Kolko, qui participa au tribunal de Bertrand Russell contre les crimes de guerre américains au Vietnam -, prenaient des positions radicales contre la guerre du Vietnam, ainsi que le célèbre linguiste structural Zellig Harris, maître de Noam Chomski, qui accédait progressivement au statut de conscience critique et agissante de l’extrême gauche radicale américaine. C’est d’ailleurs Chomski, séduit par les théories de Pannekoek, qui serait à l’origine, en 2003, d’une réédition en anglais des Conseils ouvriers du théoricien hollandais.
Quelques années avant Mai 1968, Serge Bricianer vécut essentiellement de traductions, souvent mal payées. Un travail surtout alimentaire, mais en prise avec l’actualité : il fut le traducteur attitré en français de Sakharov, qui avait réussi à faire passer ses textes de contestation politique aux États-Unis. Dans son travail de traducteur, il fut secondé par Béatrice Rochereau de La Sablière, l’ex-compagne de son ami poète Ghérasim Luca. Cohabitation affective difficile, puisqu’au cours d’une crise, sa compagne détruisit une bonne partie de ses manuscrits politiques et théoriques, dont certains étaient consacrés à l’épineuse question de l’État.
Pendant les « événements de Mai », Serge Bricianer se trouva totalement plongé dans l’activité politique quotidienne. Le groupe « ICO » connut une audience considérable dans le milieu de la contestation la plus radicale, y compris dans le Mouvement du 22 Mars (tels Yann Moulier* et Jean-Pierre Duteuil* qui y adhérèrent). Une réunion peu après le 13 mai 1968, au cœur de la plus grande grève générale qu’ait connue la France, vit affluer plus de cent personnes (dont Castoriadis), venues chercher jusque dans les facultés occupées - en particulier celle de Jussieu, où enseignait Daniel Saint-James - des informations directes sur la « situation réelle dans les boîtes », qui étaient alors « verrouillées » par les syndicats. Peu après, il participa à la rédaction d’une brochure collective, avec Henri Simon et d’autres, sur les « événements » de Mai 68 : ce sera La Grève généralisée en France, qui reste l’une des sources les mieux informées, sur le mouvement des grèves de Mai-Juin 1968, dans une optique résolument « à la base ».
Après la défaite du « Mouvement de Mai », Serge Bricianer - avec des historiens du mouvement ouvrier comme Robert Paris* -, essaiera de tirer, avec du recul, les « leçons de Mai » devant les étudiants de la faculté de Jussieu, transformée en « université d’été » ; il tint ainsi une conférence sur la Révolution allemande de 1918-1923.
Le rapide (et relatif) succès du groupe « ICO » - qui drainait, selon lui, trop d’éléments activistes, surtout étudiants, trop préoccupés de « questions annexes », telles que la « révolution sexuelle » et la « radicalisation immédiate de la vie quotidienne » - le laissa très perplexe. Il s’en retira avec fracas, mais participa néanmoins à l’édition de la brochure Principes fondamentaux de la production et de la distribution communistes, qui reprenait le texte publié dans les années 1930 par les communistes de conseils Jan Appel et Henk Canne Meijer.
Il se consacra en fait à un travail essentiellement « idéologique », celui de l’édition, de l’introduction politique et de la traduction de textes majeurs du théoricien du communisme de conseils allemand et hollandais, souvent inconnus et inédits en France : son livre Pannekoek et les conseils ouvriers, publié en 1969, « d’une actualité incontestable » dans l’immédiat après-Mai 1968, devait rester son travail majeur. Il présentait la théorie mal connue de « l’action de masse, devenue, à l’occasion de la première grande crise révolutionnaire du XXe siècle, l’idée des conseils ouvriers ».
Serge Bricianer participa en 1972, avec quelques autres (Charles Reeve), à la courte expérience de la revue de critique idéologique Mise au point, qui produisit notamment un cahier sur Wilhelm Reich et une critique des positions de Gilles Deleuze. Il avait d’ailleurs auparavant collaboré à la publication, dans le bulletin d’ « ICO », de certains textes de Reich, ainsi qu’à leur critique.
Dans les années 1970, Serge Bricianer rédigea son deuxième livre majeur, sur la philosophie et la politique de Karl Korsch (1975), « penseur militant », dont il avait traduit le Karl Marx en français peu de temps auparavant. Chez Korsch, Bricianer décelait la critique la plus radicale du « principe jacobin », c’est-à-dire la « forme historique et politique la plus achevée du pouvoir bourgeois ». Il réalisa plusieurs traductions de l’œuvre du communiste des conseils germano-américain Paul Mattick, sous forme d’un recueil de textes - Intégration capitaliste et rupture ouvrière (préfacé par Robert Paris) - mais aussi de livres : Marx et Keynes (1972) et Crise et théories des crises (1976). Il se rendit en avion, qu’il détestait absolument, pour rencontrer Paul Mattick à Boston quelque temps avant la mort de ce dernier (1981), au terme de plus de vingt années d’une longue correspondance politique.
Serge Bricianer se retira de plus en plus, malgré la grande grève des ouvriers polonais en août 1980, compte tenu de la maigreur des mêmes débats tenus en boucle dans le microcosme parisien « rouge et noir ». Passeur réservé et solitaire, d’une immense culture, mais peu porté vers la sociabilité des réseaux militants, et refusant toute idée d’une « reconnaissance institutionnelle », il suivit, néanmoins, avec intérêt le projet de René Lefeuvre de créer un collectif destiné non seulement à publier de nouveaux « Cahiers Spartacus » - comme celui consacré à Herman Gorter, dont il introduisit et édita en 1979 la Lettre ouverte au camarade Lénine (1920) -, mais aussi la revue mensuelle Spartacus (1975-1979), qui attira diverses plumes, dont parfois la sienne, de la « mouvance ultragauche ».
« Ami du doute », comme il aimait à se définir lui-même, il suivit de loin en loin les discussions de cercles libertaires et conseillistes, et se consacra, entre autres, à l’étude des événements d’Iran de 1978-1979, qui fut l’objet d’un livre publié après sa mort. Selon lui, ces événements auraient montré l’émergence sociale des travailleurs iraniens organisés en « conseils autonomes », lesquels se transformèrent vite en courroies de transmission du pouvoir religieux.
Victime d’un cancer du poumon, qui entraîna sa disparition prématurée - ses archives contiennent de nombreux textes politiques et historiques inédits qu’il avait accumulés durant deux décennies et comptait publier - le nom de Serge Bricianer reste lié de façon indéfectible à celui de Pannekoek et de sa théorie des conseils ouvriers, comme théorie d’émancipation du prolétariat.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article17937, notice BRICIANER Serge, dit Georges COUSIN par Philippe Bourrinet, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 18 février 2022.

Par Philippe Bourrinet

ŒUVRE : « Le mouvement pour les conseils ouvriers en Allemagne, ICO, n° 42, août-sept. 1965, 35 p. — Pannekoek et les conseils ouvriers, Paris, EDI, 1969, 302 p. ; édition revue et augmentée : EDI, 1977, 310 p. [Trad. américaine : Pannekoek and the Workers’ Councils, Saint-Louis (Missouri), Telos Press, 1978] — « Psychanalyse et mouvement social », Mise au point, n° 1, Paris, oct. 1972, 45 p. — Karl Korsch, marxisme et contre-révolution, Paris, Seuil, 1975, 283 p. [Choix de textes introduits, traduits et commentés] — Une étincelle dans la nuit : islam et révolution en Iran 1978-1979, Paris, Ab Irato, 2002, 75 p.

SOURCES : Archives Serge Bricianer (BDIC, Nanterre). — Archives Sania Gontarbert et Paul Mattick (IISG, Amsterdam). — (Henri Simon), I.C.O. : un point de vue (Paris, 1973). — Charles Reeve [pseud. de Jorge Valadas], « Serge Bricianer, des nuances du noir et du rouge vif », Oiseau-tempête, n° 2, Paris, automne 1997, p. 15-16. — « À propos de Serge Bricianer », Échanges, n° 85, Paris, sept.-déc. 1997, p. 44-45. — Gianni Carrozza et alii, « Serge Bricianer : note biographique et bibliographique », juin 2001, 15 p. (Inédit).

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