Par Jacques Girault
Né le 17 juillet 1920 à Marseille (Bouches-du-Rhône), mort le 5 novembre 1997 à Gap (Hautes-Alpes) ; conseiller principal d’éducation ; militant communiste dans les Hautes-Alpes ; maire de Veynes puis de Saint-Sauveur.
Fils d’un ouvrier électricien aux chantiers navals de Port de Bouc (Bouches-du-Rhône), communiste, père de dix enfants (une artère du deuxième arrondissement de Marseille portait le nom de l’un d’entre eux, Jean Trinquet, tué dans les combats de la Résistance), Noé Trinquet, affecté aux chantiers de jeunesse, devint résistant pendant la Seconde Guerre mondiale. Il adhéra au Parti communiste français en 1944. Journaliste à La Marseillaise, il fut rédacteur en chef des Allobroges, journal quotidien du Front national, qui rayonnait sur la région alpine autour de Grenoble.
Il se maria en juillet 1942 à Marseille avec une secrétaire, sympathisante communiste, qui cessa de travailler en 1945. Ils eurent deux enfants.
Il devint adjoint d’enseignement au collège d’Embrun (Hautes-Alpes) faisant fonction de surveillant général. Secrétaire de la section communiste d’Embrun, il entra au comité de la fédération communiste des Hautes-Alpes en 1961 et fut renouvelé dans cette responsabilité par la conférence fédérale suivante. Candidat aux élections au Conseil général en 1964, il conduisait la liste communiste aux élections municipales de 1965.
Peu après, Noé Trinquet, titulaire de la capacité en Droit en 1960, obtint le certificat d’aptitude aux fonctions d’éducation en 1965 et le poste de surveillant général au collège de Veynes en 1966 où il termina sa carrière en 1980 comme conseiller principal d’éducation.
Militant de la section communiste de Veynes, il fut élu conseiller municipal en 1977 et devint maire de 1980 à 1983. Retraité, il fut élu conseiller municipal en 1989, puis maire de Saint-Sauveur de 1992 à 1995.
Noé Trinquet, administrateur de l’œuvre départementale des pupilles de l’enseignement public, avait dirigé la colonie de vacances de l’œuvre parisienne. Secrétaire du comité départemental des personnes âgées, il était administrateur de l’hôpital d’Embrun. Il militait également au Secours populaire et au Mouvement de la Paix.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. mun. Embrun (Aline Guillet). — Archives du comité national du PCF. — Presse. — Renseignements fournis par la fille de l’intéressé.