TRUAISCH Jean-Claude, Henri

Fils d’un facteur-receveur des postes, sympathisant socialiste, Jean-Claude Truaisch, bachelier, effectua son service militaire de novembre 1960 à septembre 1962 à Mourmelon- Bitche comme maréchal des logis. Il tenta d’y constituer un comité antifasciste au moment du putsch d’Alger.

Revenu à la vie civile, Jean-Claude Truaisch fut instituteur de Chaource en 1963 avant d’être muté, l’année suivante, à l’école Jules Ferry à Troyes.

Membre du Syndicat national des instituteurs en 1958, il fit partie de la section départementale du comité des jeunes instituteurs.

Il adhéra au Parti communiste français en septembre 1962 et aux Jeunesses communistes en 1963 dont il fut le secrétaire du cercle de Troyes en 1963-1964 puis le secrétaire de la fédération de l’UJCF de 1965 à 1968. Trésorier de la cellule communiste de Chaource en 1963, il fit partie dès son arrivée à Troyes du comité puis du bureau de la section communiste (Troyes 2). Il suivit le stage central pour les instituteurs communistes organisé par le PCF (22 août-7 septembre 1963) puis l’école centrale d’un mois en août 1965.

Jean-Claude Truaisch entra au comité de la fédération communiste de l’Aube en 1964, fut membre du bureau fédéral de 1966 à 1976, puis à nouveau du seul comité fédéral en 1976-1977. Devenu rédacteur en chef de l’hebdomadaire fédéral La Dépêche de l’Aube, il quitta l’enseignement pour un emploi permanent de journaliste en 1968. L’hebdomadaire fédéral, sous son impulsion, augmenta sa pagination et se transforma avec l’utilisation de la couleur.

Il lança aussi une imprimerie, propriété du PCF. Il exerçait aussi des responsabilités dans la Maison de la jeunesse et de la culture de Troyes. Il figurait en septième position sur la liste "d’union démocratique et laïque pour l’avenir de Troyes" regroupant derrière le communiste René Moustard des militants communistes, socialistes SFIO et des membres du Parti socialiste unifié aux élections municipales de Troyes en 1965.

Jean-Claude Truaisch se maria en mars 1966 à Brienne-le-Château (Aube) avec une chef de rang dans la restauration, fille d’un métallurgiste.

Au milieu des années 1970, Jean-Claude Truaisch reprit un poste d’instituteur à Saint-Rémy-sur-Barbuisse tout en restant rédacteur en chef de l’hebdomadaire fédéral jusqu’en 1971. Il fut candidat au Conseil général dans les cantons de Troyes (2) en 1970, et d’Arcis-sur-Aube en 1973, 1979 et 1985.

A la fin des années 1990, Jean-Claude Truaisch quitta l’Aube pour s’installer à Dijon (Côte d’Or). Il continua à militer au sein du PCF. Responsable départemental du Mouvement de la Paix, il participa à des rassemblements pour la paix et contre l’armement. Il fut candidat aux élections municipales de Dijon en mars 2014 en quarantième position sur la liste « Dijon l’humain d’abord » présentée par le Front de Gauche et en mars 2015 fut le remplaçant du candidat du Front de Gauche aux élections du Conseil départemental dans le canton Dijon 8.