Par Jacques Girault
Né le 16 juin 1896 à Coussey (Vosges), mort le 8 septembre 1975 à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence) ; instituteur dans les Vosges ; militant socialiste SFIO
Fils d’un cultivateur, Marcel Uriot, titulaire du brevet supérieur, devint instituteur intérimaire en octobre 1914 à Fouchécourt puis stagiaire à Châtenois. Il fut mobilisé dans l’été 1916 et retrouva un poste d’instituteur titulaire à Liffol-le-Grand en octobre 1918. Il poursuivit sa carrière d’instituteur dans les Vosges à Neufchâteau, à Tilleux (1919-1925), à Charmes (cours complémentaire, 1925-1927), à Ville-sur-Illon (1927-1930), à Uzemain (1931-1934), à Xamontarupt (1934-1939) à Saint-Laurent.
Franc-maçon à la loge “Franchise et Solidarité“ de Neufchâteau, il fut révoqué le 20 octobre 1941. Réintégré à l ‘école de la rue Lormont à Epinal en février 1943, il devint en octobre 1944 directeur d’école à Saint-Laurent par Epinal jusqu’à sa retraite en 1955.
Il se maria en février 1927 à Charmes avec la fille d’un employé de commerce.
Membre de la commission administrative de la fédération socialiste SFIO des Vosges, trésorier fédéral en novembre 1950, il conserva cette responsabilité pendant quelques années. Il était le gérant du Travailleur vosgien.
Responsable d’associations familiales, dans les années 1960, il était le Vénérable de la loge « Fraternité vosgienne » à Épinal.
Son frère Georges Uriot était conseiller général radical du canton de Coussey.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat., F7/15532 A (19551/7). — Arch. Dép. Vosges (Brigitte Chossenot), 1487 W 344. — Arch. OURS, Fédération SFIO des Vosges. — Notes d’André Henry et de Gilles Morin.