Par Alain Petit
Né le 2 mars 1903 à Dechy (Nord), fusillé le 14 mai 1942 à Bondues (Nord) ; manœuvre aux mines de Dourges ; militant communiste ; résistant, membre de l’Organisation spéciale (OS).
Fils de François et d’Isabelle Leclercq, François Brillon était domicilié rue de la Briesse à Hénin-Liétard au moment de la Seconde Guerre mondiale. Veuf de Marie-Thérèse Nef, il avait deux enfants. Militant communiste avant l’Occupation, François Brillon poursuivit son activité en participant notamment à la grande grève des mineurs de mai-juin 1941. Il fut alors contraint d’entrer dans l’illégalité le 11 août 1941, lorsque la police perquisitionna chez lui, confisquant plusieurs publications émanant du Parti communiste clandestin. François Brillon intégra la branche « action » et participa à plusieurs actes de sabotage : tentative de sabotage de la ligne Beaumont/Drocourt le 9 octobre 1941, avec Serge Havez, Georges Pollet et Laurent Leterme ; François Brillon réussit un peu plus tard avec ces mêmes camarades sur la ligne Drocourt/Rouvroy ; on le retrouva aussi fin septembre 1941, dans la tentative de sabotage de la centrale électrique d’Harnes. François Brillon fut arrêté en octobre 1941, condamné à mort par un conseil de guerre exceptionnellement tenu à Hénin pour « actes de sabotages et possession d’armes prohibées » et fusillé à Bondue le 14 mai 1942.
Par Alain Petit
SOURCE : Arch. Dép. Pas-de-Calais : M. 5022/2.