VALETTE Jean, Fernand

Fils d’un pêcheur professionnel et d’une cuisinière, qui étaient aussi cultivateurs, Fernand Valette, instituteur en Dordogne, adhéra au Syndicat national des instituteurs à la fin des années 1930. Il entra au conseil syndical de la section départementale du SNI au milieu des années 1950 et fut élu dans des organismes paritaires du département.

Il participa aux actions de Résistance pendant la guerre et adhéra au Parti communiste français en 1944. Instituteur à La Roque-Gageac, secrétaire de la section communiste, il devint maire de la commune en 1953. En 1959, il fut nommé à Domme et devint alors secrétaire de la section locale du PCF. Il entra au comité de la fédération communiste au début des années 1950. Il en resta membre jusqu’en 1962.

Il était un des responsables de la Libre Pensée en Dordogne.

Il se maria en août 1937 à Saint-Geniès (Dordogne) avec une institutrice, fille d’un cultivateur. Le couple eut quatre enfants.

Son épouse Yvonne Valette (29 novembre 1916 à Saint-Geniès-27 février 2006 à Domme) animait l’Union des femmes françaises dans la région de Sarlat à la fin des années 1940.

Retraité à La Roque-Gageac, Fernand Valette écrivit des souvenirs à compte d’auteur. Le premier sous le titre Dordogne ma mie, souvenirs d’un pêcheur en Dordogne, paru en 1980, fut partiellement réédité sous le titre Mémoire de pêche en Dordogne en 1991 chez un imprimeur du Bugue. Il avait été précédé par Dordogne : chronique au fil des siècles (Le Bugue, 1988). Un ouvrage de 230 pages, plus biographique, parut en 1996, Le chemin Romeor. La naïve et passionnante aventure d’un vie toute simple.

Après son décès, le nom de Fernand Valette fut donné à un Foyer à La Roque-Gageac, salle récréative et sportive.

En 2013, le journal Sud-Ouest le citait comme militant de la laïcité.