Par Jacques Girault, Julien Chuzeville
Née le 24 juillet 1898 à Marseille (Bouches-du-Rhône), morte le 18 février 1978 à Nice (Alpes-Maritimes) ; institutrice à Nice ; militante du SNI ; militante socialiste, à la SFIO puis au PSOP.
Fille d’un emballeur, d’origines italiennes, naturalisé, Josie Varèse, institutrice à Nice, divorcée, élevait ses deux enfants.
Militante du Syndicat national des instituteurs (CGT), élue au conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs en 1937, elle était membre de la commission corporative. Elle s’occupait surtout de la protection des jeunes enfants.
Josie Varèse-Meymi était en 1936-1937 responsable des Faucons rouges. Secrétaire générale des femmes socialistes des Alpes-Maritimes en 1937, elle écrivit dans La Tribune des femmes socialistes, signant Josie Varèse. En septembre 1937, elle participa à la troisième conférence nationale des femmes socialistes (dans les comptes rendus du Populaire, son nom fut écrit « Josée Varèse » et « José Varèse »).
Membre du Parti socialiste SFIO, elle en était secrétaire fédérale adjointe en 1938. Elle adhéra au Parti socialiste ouvrier et paysan (PSOP) de Marceau Pivert, après le congrès national de Royan en 1938 du Parti socialiste SFIO. Elle aurait été « de tendance anticommuniste » selon Baptistin Giauffret dans une lettre de décembre 1941. En octobre 1940, elle fut déplacée à Golfe-Juan.
Par Jacques Girault, Julien Chuzeville
SOURCES : Arch. Dép. Alpes-Maritimes, cabinet. — Jean-Rémi Bézias, Le PC dans les Alpes-Maritimes de 1920 à 1939, Mémoire de Maîtrise, Nice, 1983. — Le Populaire, 23 juin, 14 et 15 septembre 1937.