PÉQUIGNOT Adolphe.

Compositeur au journal, Le Globe, de Bruxelles, Adolphe Péquignot est licencié, avec dix autres compositeurs, pour s’être opposé à une diminution de salaire. Le 3 janvier 1842, il préside, au Cygne, Grand’Place à Bruxelles, la réunion de deux cents compositeurs venus des différents ateliers d’imprimeries, convoquée par les onze compositeurs du Globe. Après avoir fait quelques jours de prison préventive pour avoir dirigé cette réunion, il préside la seconde réunion, le 10 janvier, durant laquelle est désignée une commission de douze membres. Cette dernière a pour mission de préparer l’organisation d’une association des compositeurs typographes « dans le but légal de prémunir tous les membres contre les abus injustes et illégaux de la part des maîtres-imprimeurs ». Péquignot fait partie de cette commission lorsque l’association nouvelle est installée le 15 février 1842.

Adolphe Péquignot est également membre de la première commission administrative de l’Association libre des compositeurs typographes de Bruxelles. Il est désigné comme vice-président le 15 février 1842 par 20 voix sur 36 votants. Lors de l’affaire Politique - Observateur, qui divise les membres de l’Association, il démissionne le 7 juillet 1842 et est remplacé par Ph. Gehrners*.