BOUSSEAU Émile, Henri, Jules

Enfant d’une fratrie de huit enfants, le père d’Émile, Élie Bousseau, après avoir été fabricant de cierges dans le Maine-et-Loire s’installera à Clermont vers 1904 avec sa femme, Léontine Esther Lusson, ménagère. Devenus maraîchers, le couple cultivera des légumes. Émile Bousseau s’engagea à dix-huit ans au 1er Régiment d’infanterie coloniale à Cherbourg en 1926, il fut envoyé au Maroc dans un Régiment d’infanterie coloniale. Il a été mobilisé en 1939.
Il se maria le 16 mai 1935 à Paris (XIIIe arr.) avec Jeanne Mélanie Bourgogne, le couple habitait 121 rue du Faubourg du Temple à Paris (Xe arr.). Émile Bousseau participa aux combats de la Libération de Paris. Le 19 août 1944 les F.F.I. amenèrent des actions contre les forces d’Occupation dans le Xe arrondissement. Les soldats allemands arrêtèrent plusieurs F.F.I. dont Émile Bousseau, tous furent exécutés d’une balle dans la nuque dans la cour du départ de la gare du Nord et transporté le même jour par les soins de la Croix-Rouge au dépôt mortuaire provisoire 30, rue d’Albouy à Paris (Xe arr.).
Sa mort a été mentionnée sur la main courante du commissariat de la porte Saint-Martin. Son inhumation se déroula dans la division 12 du cimetière parisien de Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis).
Le ministère des Anciens combattants attribua à Émile Bousseau la mention « Mort pour la France », il a été homologué sergent F.F.I.
La ville de Clermont donna son nom à une rue de la ville. Une plaque a été apposée sur la façade du 121 rue du Faubourg du Temple : « Ici demeurait Bousseau Émile tué le 19 août 1944 à l’âge de 36 ans Mort pour la France  ». La plaque initiale comportait deux erreurs, de prénom, d’âge, et de date où il a été exécuté, Son neveu Yves obtint que la plaque soit corrigée à l’occasion des célébrations du 70ème anniversaire de la Libération de Paris