CAPRÉ Jean

Syndicaliste cheminot CGT du Nord.

Suivant Robert Hernio : « en mai 1941, le camarade Capré prenait la responsabilité politique du Comité populaire national. Recherché par la police et la Gestapo, vivant en complète illégalité, cet ex-militant du dépôt de la Plaine, chauffeur de route, fut également pendant longtemps responsable de l’Union locale CGT de Saint-Denis. [...] Capré prendrait désormais la responsabilité des réseaux Nord, Sud-Est et Sud-Ouest. »
Il fut arrêté au printemps 1942 boulevard de Strasbourg à Paris.
Après la Seconde Guerre mondiale, il fut membre de la commission exécutive de la Fédération CGT des cheminots de 1949 à 1951, au titre de l’Union Nord. Il fit partie des vingt-deux permanents de la Fédération qui reprirent leur emploi suite à la lettre de la direction générale de la SNCF du 14 novembre 1950, en tant que mécanicien de route à La Chapelle (Nord).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article1800, notice CAPRÉ Jean, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 3 mai 2022.

SOURCES : Robert Hernio, Avant que les cloches sonnent..., préface de Bernard Thibault, postface de Georges Séguy, Fédération CGT des cheminots, 2000, p. 70, 71, 79, 96. — Comptes rendus des congrès fédéraux.

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