Par Pierre Baudrier
Étudiant en droit, participa à l’agitation des débuts de la monarchie de Juillet à Paris
Charles Sigoyer adressa une réplique à Barthélemy qui avait défendu la proclamation de l’état de siège après l’insurrection des 5 et 6 juin 1832. Fulgence Girard* l’en félicita.
Le journal d’un colon de l’île de la Réunion nous renseigne sur Sigoyer, de passage sur l’île :
« … Jeudy, Md Levavasseur m’a fait dire que Bruno était venu dîner avec eux. J’y suis allé et j’ai trouvé Charles affublé d’un accoutrement qui m’a rappelé le costume des sans-culottes de 1793. Ce pauvre jeune homme m’a laissé dans la persuasion qu’il ne tarderait pas à devenir fou… » (samedi 9 avril 1831)
puis :
« Avant-hier la Constance de Nantes a mouillé à St-Denis et a ramené de France Charles Sigoyer, fils aîné de Bruno. Hier soir, le père et le fils sont arrivés de St-Denis chez eux. Charles est avocat et promet de faire son chemin… » (mercredi 6 août 1834)
Par Pierre Baudrier
ŒUVRE : Némésis, à Barthélemy, Paris, les libraires du Palais-Royal, 1832.
SOURCES : Jean-Baptiste Renoval de Lescouble, Journal d’un colon de l’île Bourbon Volume 3 (1831-1838) ; Texte établi par Norbert Dodille, Paris, L’Harmattan ; 97489 Saint-Denis, Éd. du Tramail, 1990.— Fulgence Girard, A mon ami Charles Sigoyer, Rennes, Landais et Marteville, 1832.