BRODEAUX Aimé, Émile

Fils d’un instituteur, Aimé Brodeaux, en sortant de l’École normale d’instituteurs de Limoges, avait effectué son service militaire dans une unité du train comme brigadier-chef (1922-1924). Membre du Syndicat national des instituteurs, il adhérait aussi à la Fédération CGTU de l’Enseignement et fut son trésorier départemental en 1926. Il était marié en août 1925 à Saint-Junien (Haute-Vienne), avec Jeanne Leprouse, institutrice sympathisante communiste. Le couple eut deux enfants.

Instituteur à Limoges, Aimé Brodeaux s’engagea dans l’Armée secrète en août 1942 puis adhéra au Front national dont il devint membre du comité directeur régional, chargé de l’organisation. Responsable du Front dans la région de Saint-Junien, le 8 mai 1944, recherché par la Gestapo, il devint clandestin. Il avait adhéré au Parti communiste en juillet 1944. Secrétaire général adjoint du Comité départemental de Libération, il en présidait le comité d’épuration. il fut homologué FFI.

Membre du comité de la section communiste, directeur de L’Echo du Centre, Brodeaux fut membre du comité de la fédération communiste jusqu’en 1954, année où il devint membre de la commission fédérale de contrôle financier à laquelle il ne fut pas réélu lors de la conférence fédérale de 1957.

Adjoint au maire de Limoges, Aimé Brodeaux assurait la trésorerie de l’amicale des élus communistes. Il fut réélu conseiller municipal en 1953. Il avait été candidat communiste aux élections au conseil général dans le canton de Limoges Sud en 1949 (2033 voix, deuxième position derrière le candidat socialiste SFIO), en 1955 (1538 puis 1778 voix). Retraité, il quitta Limoges en 1961.