Par Jean-Marie Guillon
Né le 5 octobre 1899 à Marseille (Bouches-du-Rhône), tué le 11 juin 1944 à Valensole (Basses-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence) ; chef de groupe Organisation de résistance de l’Armée (ORA)-Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Abel Bertrand était le fils naturel d’une domestique, Marie-Louise Bertrand, originaire des Hautes-Alpes et employée à Marseille. Mobilisé à la suite du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie et participant à la concentration maquisarde du secteur de Valensole comme chef de groupe, Abel Bertrand se trouvait dans une camionnette de la Résistance qui, venant de Valensole, tomba dans une embuscade, côte de Vallongue dans la nuit du 11 juin. Ses huit occupants, membres de l’ORA et, pour la plupart, également de la Section atterrissages et parachutages (SAP), furent exécutés.
Une stèle fut érigée sur les lieux de l’exécution. Il obtint la mention "Mort pour la France".
Par Jean-Marie Guillon
SOURCES : Arch. dép. Alpes-de-Haute-Provence 42 W 105. ⎯ Mémoire des hommes SHD Caen DAVCC 21 P 21815 et 21 P 36039, Vincennes GR 16 P 54841 (nc). ⎯ Jean Garcin, De l’armistice à la Libération dans les Alpes de Haute-Provence 17 juin 1940-20 août 1944, Digne, 1983.— Mémorial GenWeb.— Mémorial de la Résistance et des combats de la Seconde Guerre Mondiale dans les Basses-Alpes, Digne, Secrétariat aux Anciens Combattants–CDIHP des Alpes-de-Haute-Provence, 1992.— Raymond Moulin, « 1943-1944, l’occupation allemande et la Résistance sur le plateau de Valensole », Bulletin des Amis du Vieux Riez n° hors-série, sans date. — État civil.