Par Jean-Pierre Besse
Né le 26 décembre 1905 à Nantes (Loire-inférieure aujourd’hui Loire-Atlantique), mort le 21 février 1945 en déportation à Neuengamme ; professeur de l’enseignement technique à l’EPCI (école pratique de commerce et d’industrie) ; représentant de la SFIO au CDL clandestin de Loire-inférieure ; chef adjoint départemental de Libé-Nord.
Fils d’un facteur des Postes, professeur de l’enseignement technique à Saint-Nazaire puis à Nantes, domicilié à Nantes, Jean Brossaud entre à Libé-Nord au début de 1943 et en devint très vite le chef adjoint départemental. Il était, selon un rapport, chef de six mains à partir du 1er avril 1943. Il participa à des opérations de parachutages et représente la SFIO au CDL clandestin.
C’est lors d’un passage à Nantes pour une réunion clandestine, qu’il fut arrêté dans la maison de ses beaux-parents, le 18 avril 1944, suspecté d’être compromis dans un attentat contre un pylône. D’abord interné à la prison La Fayette à Nantes, il fut transféré à Angers puis au camp de Royallieu à Compiègne et déporté le 4 juin 1944.
Jean Brossaud s’était marié à Nantes le 14 avril 1931.
Il reçut la Croix de guerre en 1946 et la Médaille de la Résistance en 1947.
Par Jean-Pierre Besse
SOURCES : DMPA, BMC, dossier. — Renseignements communiqués par Beatrix Guillet.