SOUQUE Henri

Fils de Henri Émile Souque, fondeur, et de Andrée Joséphine Doucot, Henri Souque commença à travailler à seize ans dans une imprimerie coopérative de Besançon : La Solidarité. Cette période écoulée il prit sa première carte syndicale à la CGT au Syndicat typographique bisontin – 3ème section du Livre - en avril 1928. Henri a œuvré ensuite dans l’imprimerie qui fabriquait le Petit Comtois, avant de côtoyer après la guerre les rotatives des Dépêches à Dijon. Il terminera sa carrière dans une autre imprimerie coopérative : la Néo Typo.
Henri est mobilisé en 1939 et ne retrouva la vie civile qu’en 1945 après cinq années de captivité en Allemagne. Épuisé et affaibli, il ne reprit son métier et son activité syndicale qu’en juillet 1945.
Devenu linotypiste, sa vie ne sera qu’une succession de combats et de responsabilités militantes : membre du bureau du Syndicat typographique bisontin, secrétaire de la section presse, conseiller prud’homal…
En 1976 il est devenu trésorier du Syndicat typographique de Besançon, animateur de la section des retraités et responsable de la retraite complémentaire de l’imprimerie de labeur pour le département du Doubs (CARPILIG).
Il était une personnalité à tendance libertaire à forte indépendance d’esprit, à une époque où, après avoir appris son métier, le syndicat permettait à l’ouvrier d’être un véritable citoyen à l’intérieur de l’entreprise.
Il a pris sa retraite le 1er mai 1975.