AYORA MIRAS Pedro [pseudonyme dans la Résistance : ANQUIER Pierre]

Par Robert Serre, Jean-Marie Guillon (à partir du travail de Robert Pinel et de Mémoire Résistance HB)

Né le 15 juillet 1915 à Oria (province d’Almeria, Espagne), tué le 22 février 1944 à Eygalayes (Drôme) ; maquis Ventoux, Armée secrète (AS).

Pedro Ayora entre ses parents
Pedro Ayora entre ses parents

Ce résistant d’origine espagnole avait rejoint le maquis Ventoux. Était-il un réfugié républicain, peut-être évadé d’un Groupement de travailleurs étrangers (GTE) ou appartenait-il à une famille immigrée en France ? On ne sait. En tout cas, sur la liste des membres du maquis établie par les responsables avant les événements du 22 février, il apparaît avec la fausse identité de Pierre Anquier comme n’ayant ni parrain, ni correspondant ce qui laisse supposer que, sans attaches en France, il appartenait au premier groupe. Il faisait partie de la 1e section du maquis, logée dans l’école du village d’Izon-la-Bruisse (Drôme). Le maquis fut attaqué à l’aube du 22 février 1944 par un commando de chasse de la Lutwaffe et des auxiliaires français de la 8e compagnie Brandebourg. Les maquisards de la 1e section surpris dans leur sommeil furent conduits non loin à la ferme Monteau, sur le territoire d’Eygalayes, et exécutés quatre par quatre au lieu-dit Malchampet.
Le titre de « Mort pour la France » lui a été attribué.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article180265, notice AYORA MIRAS Pedro [pseudonyme dans la Résistance : ANQUIER Pierre] par Robert Serre, Jean-Marie Guillon (à partir du travail de Robert Pinel et de Mémoire Résistance HB), version mise en ligne le 2 mai 2016, dernière modification le 16 février 2019.

Par Robert Serre, Jean-Marie Guillon (à partir du travail de Robert Pinel et de Mémoire Résistance HB)

Pedro Ayora entre ses parents
Pedro Ayora entre ses parents

SOURCES : SHD 28 P 6 189. — Arch. dép. Drôme, fonds de l’AERD (dossier remis par le fils d’André Vincent-Baume). — site internet mémoire des hommes (AC 21 P 11155). — Claude Arnoux, Maquis Ventoux, quelques pages de la Résistance en Vaucluse, Avignon, Les Presses Universelles, 1974 et rééd. 1994, p. 86. — Association pour la Mémoire de la Résistance et de la Déportation dans les Hautes-Baronnies (Mémoire Résistance HB), La tragédie du maquis d’Izon-la-Bruisse, 22 février 1944, Eygalayes, 2013, p. 35-36. — Laurent Pascal, Maquis Ventoux, op. cit.— Joseph La Picirella, Témoignages sur le Vercors, 14e édition, 1991. 88. — Cdt Pons, De la Résistance à la Libération, rééd. 1987 270.— Véranne Vitabo, Le maquis Ventoux 1943-1944, Université d’Avignon, maîtrise Histoire, 1997, p. 38 et 40.

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