BENOIT Aimé, Paul

Aimé Benoit était marié avec Solange Fabre. Ils étaient parents d’un garçon, Gilbert, né en novembre 1940. Il avait rejoint les FTP du maquis Morvan dés 1943 pour se soustraire au STO. A l’été 44, ce maquis comptait une quarantaine de combattants à Sahune (Drôme) et une quarantaine d’autres à La-Roche-Saint-Secret (Drôme). Le 22 août, les deux groupes se retrouvèrent au Pont au Jas à Taulignan (Drôme) et se dirigèrent vers Montélimar à bord de deux voitures et deux camions. Mais le convoi fut pris sous le feu d’une automitrailleuse allemande au carrefour de la route des lièvres et de la route du Colombier. Trois jeunes résistants furent tués, quatre autres furent grièvement blessés et succombèrent dans les heures qui suivirent. Ce fut le cas d’Aimé Benoit resté à bord de l’un des camions et qui mourut au sommet de la cote d’Aleyrac, là où fut érigé après-guerre une stèle à sa mémoire. Ses camarades déposèrent sa dépouille à Taulignan où le décès fut enregistré. La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée.

Son nom figure sur une plaque commémorative à Taulignan, à l’angle de la rue du 18 Juin 1940.