Par Dominique Tantin
Né le 20 janvier 1920 à Daignac (Gironde), fusillé le 26 janvier 1944 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) suite à une condamnation à mort ; champignonniste puis carrier ; résistant FTPF.
Fils de Jean Albert, forgeron, et de Marthe née Boy, Jean Barrière était célibataire. Démobilisé le 15 août 1940, il fut incorporé au Chantier de Jeunesse de Renaison (Loire) dont il s’enfuit le 2 février 1941. Il avait auparavant distribué des tracts communistes. Recherché, il fut arrêté le 7 mai 1941 chez ses parents puis incarcéré à la prison de Libourne (Gironde). Pour éviter sa libération suite à un réquisitoire de non-lieu, le Préfet, par un arrêté du 11 août 1941, décida son internement administratif au centre de séjour surveillé de Mérignac (Gironde). Libéré le 1er mai 1943, Jean Barrière rejoignit le groupe FTPF Bourgois et participa à des sabotages.
Le groupe fut démantelé à la suite de dénonciations. Arrêté le 20 septembre 1943, Jean Barrière fut incarcéré dans le quartier allemand du Fort du Hâ. Il fut condamné à mort le 20 janvier 1944 par le tribunal allemand FK 529 de Bordeaux pour « activité de franc-tireur » et fusillé à Souge le 26 janvier avec 17 de ses camarades.
Son nom est inscrit sur le Mémorial de Souge et sur le monument au Morts de Daignac. Une rue de Mérignac porte son nom.
Par Dominique Tantin
SOURCES : Comité du Souvenir des Fusillés de Souge, les 256 de Souge, Lormont, Le bord de l’eau, 2014, p. 161. — Site des fusillés de Souge. — Mémorial Genweb.