BRUCHON Noël, François

Fils d’un ouvrier ferronnier et d’une mère au foyer, Noël Bruchon exerçait le métier d’ajusteur. à Nouzon (qui devint plus tard Nouzonville). Le 13 octobre 1906, il y épousa Ophise Gérard, servante, qui lui donna un garçon. Veuf depuis le 19 août 1914, il s’y remaria avec Marie Georgette Raulin, sans profession, le 19 juin 1920.

Membre du syndicat des Métaux CGTU de Nouzonville dans les années 1920, Noêl Bruchon était aussi un militant du Parti communiste. Candidat sur la liste de son parti qui échoua aux élections municipales du 3 mai 1925 et du 5 mai 1929, il fut élu le 5 mai 1935 sur la liste communiste qui remporta la victoire. Devenu deuxième adjoint au maire Pierre Lareppe*, il fut déchu de son mandat par le gouvernement français en janvier 1940.

Noêl Bruchon fut réélu conseiller municipal de Nouzonville le 29 avril 1945. Reconduit à son poste de deuxième adjoint, il le conserva jusqu’à la défaite de la liste communiste aux élections des 26 avril et 3 mai 1953.

Dans le même temps, Noêl Bruchon exerça des responsabilités dans le mouvement syndical et coopératif. Il fut membre de la commission exécutive de l’UD-CGT des Ardennes du 13 avril 1946 au 23 avril 1949. A partir de 1945, il présida la société coopérative de consommation ’’L’Union ouvrière nouzonnaise’’, fondée en 1907 et adhérente à la FNCC (Fédération nationale des coopératives de consommation) depuis l’unité coopérative de 1912. Malgré une existence difficile, celle-ci refusa de rejoindre l’UDC de Lorraine ; la fusion se réalisa en 1956, après la mort de Bruchon.

Noël Bruchon fut enterré civilement à Nouzonville.