Par Jacques Girault
Né le 7 octobre 1904 à Thonon (Haute-Savoie), mort le 29 juillet 1984 à Thonon ; instituteur en Haute-Savoie ; militant du SNI ; militant communiste, conseiller municipal de Thonon (Haute-Savoie).
Fils d’un jardinier né en Suisse, Charles Verboux, instituteur, se maria en août 1928 à Thyez (Haute-Savoie) avec une institutrice (voir Yvonne Verboux, fille d’un cultivateur-aubergiste. Ils eurent un enfant et furent nommés à Thonon-les-Bains où ils enseignèrent jusqu’à leurs retraites. Ils impulsèrent la création d’une amicale laïque et de la coopérative scolaire.
Intéressés dès le début par les méthodes préconisées par Célestin Freinet, ils les employèrent à l’exception de l’imprimerie et organisèrent la diffusion des "cahiers roulants". En effet, il adhéra au syndicat des instituteurs dès ses débuts d’enseignant en 1924. Proche de la fédération unitaire, il était membre du Syndicat national (CGT), mais abonné à L’École émancipée, et participait aux activités nationales de la Fédération unitaire de l’enseignement inorganisée en Haute-Savoie. Il fut délégué dans des congrès nationaux du Syndicat des membres de l’enseignement laïc (Fédération unitaire de l’Enseignement).
Membre du Parti communiste, militante de la Libre Pensée, il fut gréviste le 12 février 1934. Militant antifasciste, il participa aux actions de solidarité avec les Républicains espagnols.
Pendant la guerre, blessé aux combats, fait prisonnier, il fut retenu en captivité en Allemagne.
Après la guerre, il milita dans le syndicat dans le courant "cégétiste" du Syndicat national des instituteurs.
Membre du Parti communiste français, il fut élu conseiller municipal de Thonon en 1947 et réélu en 1953 sur la liste "d’union ouvrière et de défense des intérêts communaux dans la paix et l’indépendance nationale" présentée par le PCF,
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. mun. Thonon-les-Bains (Angélique Chevallier). — Presse nationale. — Renseignements fournis par l’épouse de l’intéressé en 1975.— La Voix du peuple, organe officiel mensuel de la CGT, février 1937. — Note de Louis Botella.