Par Jacques Girault
Né le 12 janvier 1930 à Montcuq (Lot) ; instituteur puis conseiller en formation continue ; militant syndical du SNI en Aveyron puis du SNES à Toulouse, responsable d’une régie publicitaire et de la CASDEN ; militant socialiste.
Fils d’un mineur de fond, devenu gendarme puis garde aux Houillères du bassin houiller de Decazeville (Aveyron), sympathisant communiste, Georges Bruel alal au catéchisme catholique. Après avoir fréquenté des établissements publics d’enseignement à Pamiers (Ariège) et à Aubin (Aveyron), il entra à l’École normale d’instituteurs de Rodez (Aveyron) en 1947. Sanctionné pour s’être marié, il termina sa scolarité en 1950 à l’École normale d’instituteurs de Toulouse (Haute-Garonne). Pendant ces années, il encadra des patronages et des colonies de vacances de la Fédération des œuvres laïques. Il devait plus tard en diriger. Titulaire du CAPEC, il devint en 1951 professeur de lettres et d’histoire au cours complémentaire de Capdenac-gare (Aveyron), puis en 1952 au cours complémentaire d’Aubin, enfin dans celui de Decazeville en 1956.
Georges Bruel militait dans la section départementale du Syndicat national des instituteurs et fut membre de son bureau. Il était aussi élu à la commission administrative paritaire départementale. Secrétaire départemental de la Fédération de l’Éducation nationale, il amena au fond de la mine le chèque de soutien réuni après la souscription nationale de la FEN (décembre 1961-janvier 1962). Il était aussi correspondant départemental de Sudel et un des dirigeants du CNAL dans la département.
Marié à l’église avec la fille de Marcel Austruy*, père d’un garçon, veuf, il se remaria religieusement en novembre 1980 à Carbonne (Haute-Garonne) avec une employée de banque. Ils eurent deux enfants. Il fit baptiser ses trois enfants qui firent leur communion.
Georges Bruel fut nommé professeur chargé d’enseignement au lycée technique Déodat-de-Séverac à Toulouse en 1963. Il participa activement au mouvement de mai 1968 dans l’établissement. Membre du Syndicat national des enseignements de second degré, il se reconnaissait dans les analyses du courant de pensée « Unité, indépendance, démocratie ». Il fut conseiller en formation continue auprès du rectorat de Toulouse (1973-1996).
Il obtint alors un congé pour convenances personnelles pour devenir directeur de l’Office général de presse et de publicité, régie publicitaire dépendant de l’UES Média, chargée de la presse syndicale enseignante (École libératrice, Enseignement public) et de Pour l’enfant, vers l’homme, mensuel de la Fédération des conseils de parents d’élèves. Cette société dissoute fut transformée en centrale d’achat d’espaces publicitaires, Ecran Média, propriété entre autres de la CASDEN, de la MAE, de la CAMIF. Il obtint sa retraite de l’Education nationale en 1990.
Bruel avait été le fondateur de la délégation de la Haute-Garonne de la CASDEN en 1964. Membre de son conseil d’administration national (1965), il fut un des co-fondateurs de la CASDEN-Banque populaire (1975) et siégea dans son conseil d’administration national jusqu’à la limite d’âge.
Membre du Parti socialiste unifié puis du Parti socialiste depuis sa fondation en 1970, Bruel fut candidat aux élections municipales de Carbonne sur une liste socialiste en 1983. Retraité, il nétait plus syndiqué.
Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Nat., 581AP/99. — Presse syndicale. — Renseignements fournis par l’intéressé.