Par Daniel Grason
Né le 19 janvier 1915 à Paris (XVIIIe arr.), tué au combat le 26 août 1944 à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis) ; F.F.I.
Fils naturel de Marguerite Ruggia, mécanicienne, Roland Pihan fut légitimé par le mariage de sa mère et de Gilbert Pihan le 1er mars 1919. Il se maria le 13 décembre 1943 à Bondy (Seine, Seine-Saint-Denis) avec Jeanne Guyon et demeurait 22 rue du Port à Saint-Denis. Roland Pihan participa aux combats de la Libération dans sa ville, il y fut tué le 26 août 1944. Le ministère des anciens combattants attribua à Roland Pihan la mention « Mort pour la France », il a été homologué F.F.I.
Son nom figure sur la plaque apposée sur l’immeuble de la R.AT.P., situé au barrage de Saint-Denis, où la monumentale fresque de l’artiste Jean Amblard y exaltait la Résistance et le général Leclerc. « Les F.F.I. de Saint-Denis [honorent] leurs camarades tombés au champ d’honneur », vingt noms dont celui de Roland Pihan ont été inscrits proclamant « Gloire à ceux qui durent mourir pour que vivent Saint-Denis et la France ».
Par Daniel Grason
SOURCES : Arch. PPo. BA 1801. – SHD, Caen AC 21 P 134573. – Bureau Résistance GR 16 P 478012. – AMSD93_01_SD_402 (Fonds Pierre Douzenel) p.155. — État civil.