Par Gilles Morin
Né le 26 mars 1899 à La Ferté-Macé (Orne), mort le 25 mars 1966 à Sées (Orne) ; instituteur ; militant socialiste de la Seine
Fils d’employés des postes, Fernand Vicel devint instituteur. Il se maria, le 11 février 1926 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) avec Germaine Onfray, née le 6 juin 1897 à Condé-sur-Noireau (Calvados). Ils n’avaient pas d’enfant en 1940. Son épouse partageait ses engagements politiques.
Domicilié 93 rue Belliard dans le XVIIIe arrondissement de Paris à partir de 1934, il était domicilié au 135 de cette rue. Vicel, candidat du Parti socialiste SFIO aux élections municipales du 5 mai 1935 dans le VIIIe arr. de Paris (quartier de La Madeleine), recueillit 177 voix sur 3 088 inscrits, puis à l’élection complémentaire du 9 février 1936 dans le quartier de la Roule. Aux élections législatives de 1936, dans le VIIIe arr., il obtint 848 suffrages sur 15 795 inscrits.
Membre de la 18e section, chef de l’harmonie socialiste de la Fédération de la Seine en 1938, il était présenté le 2 mars 1940 dans un rapport de police du commissariat du quartier Bonne nouvelle "comme excellent maître, aimant profondément son métier et très respecté des élèves". Il s’était montré très hostile au pacte germano-soviétique et estimait que les communistes "trahissaient le pays". Un rapport du commissariat voisin des Grandes carrières le présentait néanmoins le 21 mars 1940 comme étant "un propagandiste communiste et admirateur fervent du gouvernement russe et de son chef". Il fut mobilisé en 1940.
En juillet 1945, il était secrétaire de l’Association nationale des instituteurs publics anciens prisonniers de guerre. Professeur de cours complémentaire, il était détaché pour le service es prisonniers à la direction de l’enseignement.
Par Gilles Morin
SOURCES : Arch. Nat., 20010216/139/4222. — Arch. PPo, 1W0872/37924 ; 77W1059. — l’Humanité, 6 mai 1935. — G. Lachapelle, Les élections législatives, op. cit.